« Nous allons reprendre chaque quartier petit à petit », assure Emmanuel Macron

« Nous allons reprendre chaque quartier petit à petit », assure Emmanuel Macron
« Nous allons reprendre chaque quartier petit à petit », assure Emmanuel Macron

En déplacement en Nouvelle-Calédonie où les violences éclatent depuis plus d’une semaine, Emmanuel Macron a appelé à “rétablir l’ordre dans les jours à venir” et à “ne pas céder à la violence”. Et promet que l’Etat reprendra “chaque quartier étape par étape”.

Depuis Nouméa, Emmanuel Macron prône la fermeté. En déplacement en Nouvelle-Calédonie, où les violences éclatent depuis plus d’une semaine sur fond de protestations contre la réforme électorale, Emmanuel Macron a appelé à “rétablir l’ordre dans les jours à venir” et à “ne céder à rien de la violence et trouver une voie d’apaisement pour que que le dialogue revienne le plus rapidement possible.

Le président assure que l’Etat reprendra « petit à petit chaque quartier, chaque rond-point, chaque barrage » et annonce qu’une « aide d’urgence » sera mise en place afin de « payer les salaires, atténuer les problèmes de trésorerie ». Un fonds de solidarité sera également lancé “pour aider les salariés, dirigeants et indépendants en situation critique”.

Un « point d’avancement » dans un mois

Le chef de l’Etat ajoute que 3 000 membres des forces de sécurité intérieure sont actuellement mobilisés sur l’archipel, où les violences ont fait six morts et blessé 84 policiers et gendarmes, selon Gérald Darmanin. La situation, toujours tendue, était plus calme hier soir, selon le Haut-commissariat de la République, qui assure qu’il n’y a pas eu de « dégâts supplémentaires ». Emmanuel Macron a également tenu à saluer le travail des forces de l’ordre déployées sur place. “Aucune des victimes des émeutes n’est imputable aux gendarmes ou à la police”, a-t-il déclaré.

Concernant le dialogue entre les différentes parties prenantes, le président a jugé nécessaire de « regagner la confiance » mais regrette l’absence d’une « vision commune de l’avenir ». “Les inégalités sociales n’ont cessé de se creuser et pour partie, elles alimentent aussi une partie du racisme qui a réapparu ces onze jours, et de manière inédite dans son caractère décomplexé et assumé”, a ajouté le chef de l’Etat.

Concernant la réforme contestée, qui prévoit un élargissement du corps électoral sur l’archipel, Emmanuel Macron a concédé que, « dans le contexte actuel », elle ne pourrait pas passer. Le chef de l’Etat se donne « quelques semaines » pour parvenir à une « reprise du dialogue » et fixera un « point d’avancement » dans « un mois ». À une condition toutefois : « Tous les responsables doivent appeler explicitement à la levée des blocus. »

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