Le géant de Sölden d’aujourd’hui sera marqué par le retour très attendu de Marcel Hirscher, l’ancienne star autrichienne, qui porte désormais les couleurs des Pays-Bas. Que peut-il espérer après cinq ans d’absence ?
Marcel. Ici, c’est bien plus qu’un prénom. C’est une marque. A Sölden, comme dans toute l’Autriche, cela effraie tous les fantasmes. Leur Marcel, Hirscher, est de retour. Et c’est un événement. Le Kaiser avait rangé ses skis au printemps 2019 en Andorre, satisfait des sacres après un 8e grand globe de cristal. Sa légende était faite. Mais, après cinq années passées à développer sa propre marque de ski (Van Deer) et à entretenir sa forme physique de champion, il est sorti de sa retraite très active en avril dernier.
Marcel éclipse Pinheiro
Le voici de nouveau sur la piste. Avec un bavoir hollandais, héritage maternel, au dos. Même les Bataves, l’attrait n’a pas changé en Autriche. Dans le village tyrolien, des drapeaux néerlandais à son effigie sont suspendus au balcon. Le grand public est attendu ce dimanche sur le glacier de Sölden, pour leur retour à la compétition, au moment du changement d’heure d’hiver et d’heure Hirscher. “C’est bon pour le ski dans son ensemble”, estiment les athlètes, entraîneurs, managers, journalistes et fans, qui en oublient presque le retour de Lucas Braathen, le prodige norvégien devenu brésilien sur les pistes, en attendant celui de Lindsey Vonn.
Son retour, après quelques hésitations cette semaine, a été orchestré. Le mystère bien entretenu. Il ne s’exprime que sur ses réseaux sociaux et ceux de sa marque, ou encore Servus TV, la TV de Red Bull, son puissant partenaire. «C’est le champion de la communication», résume Victor Muffat-Jeandet, un collègue de la génération 1989. “Retour au jeu que nous aimons”, a-t-il déclaré vendredi pour lever le suspense. On le voit s’entraîner.
« Pour un Top 10, ça me paraît plus compliqué »
Fabien Munier, le nouvel entraîneur français des géants américains, a pu le voir à l’œuvre sur le circuit. “Il fait Marcel, c’est en place, sans rien ajouter”, souligne la Savoyarde, qui l’a retrouvée hier matin pour un ultime entraînement, où Hirscher a pu saluer Alexis Pinturault, son grand rival. « Il a la capacité de revenir, glisse le double champion du monde. « Pour se qualifier au deuxième tour, pas de problème, mais pour un Top 10, ça me paraît plus compliqué », selon Fabien Munier. Pour les podiums, il faudra attendre. «Il ne revient pas tester du matériel pour Ski Chrono», a déclaré Muffat-Jeandet en souriant, heureux de le revoir.
Derniers préparatifs avant la course
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Tout comme Diego Orecchioni : “C’était mon idole.” Cette fois, le jeune Savoyard ne prendra pas de selfie cette fois-ci, « ni après la course ». Flavio Vitale, le benjamin des Bleus, n’a pas oublié qu’il était un gamin qui posait à ses côtés à Val d’Isère lors du tirage au sort du Critérium de la Première neige. «C’est cool de le voir mais ça ne me fera pas skier plus vite», remarque Thibaut Favrot, meilleur Bleu la saison dernière. Tout le monde compte bien bousculer la légende. C’est reparti.