effondrement d’un chapiteau lors de l’élection présidentielle

effondrement d’un chapiteau lors de l’élection présidentielle
effondrement d’un chapiteau lors de l’élection présidentielle

Des milliers de personnes ont défilé jeudi à Birjand, dans l’est de l’Iran, le dernier jour des cérémonies funéraires à la mémoire du président Ebrahim Raïssi. Il sera enterré dans sa ville natale, quelques jours après avoir été tué dans un accident d’hélicoptère.

L’ancien président de la République islamique, qui fut ayatollah, reposera dans le principal mausolée chiite du pays, celui de l’imam Reza, lieu visité par des millions de pèlerins chaque année.

Dans la matinée, des milliers de personnes, brandissant son portrait, lui ont rendu un dernier hommage à Birjand, capitale de la province du Khorasan du Sud, où il a été élu.

Raïssi, qui préside l’Iran depuis 2021, est décédé dimanche à l’âge de 63 ans dans la chute de l’hélicoptère qui l’emmenait à Tabriz (nord-ouest) après avoir assisté à l’inauguration conjointe d’un barrage avec son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliev. leur frontière commune. Sept autres personnes, dont le chef de la diplomatie, Hossein Amir-Abdollahian, ont été tuées dans l’accident.

A Mashhad, deuxième ville la plus peuplée et principale ville sainte d’Iran où est né Ebrahim Raïssi, des portraits géants du défunt président, des drapeaux noirs et des symboles chiites ont été érigés dans les rues, notamment autour du sanctuaire Reza.

Jour férié

La veille à Téhéran, une foule immense s’était rassemblée dans le centre pour rendre un dernier hommage au président célébré comme « martyr » après sa mort.

En ce jour férié déclaré, les cérémonies ont commencé par une prière dirigée par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui s’est prosterné devant les cercueils des huit hommes tués dans l’accident. Ce dernier doit être enterré jeudi au sanctuaire de Shah Abdolazim, situé dans la ville de Rey, au sud de Téhéran.

Ces cérémonies se sont déroulées selon la tradition des grands rassemblements qui ont marqué les 45 premières années de la République islamique, comme celui qui a suivi la mort du général Qassem Soleimani, un haut responsable militaire tué par une frappe américaine en Irak en 2020.

Publiant à leur Une des photos de la foule, les quotidiens conservateurs ont salué jeudi des « adieux épiques », des « adieux au paradis » du défunt président, à jamais « dans le cœur du peuple », selon le journal gouvernemental iranien. Plus sobrement, les quotidiens réformateurs titraient, comme Sazandegi, sur « le dernier adieu ».

Pas d’Européens

Les dirigeants des pays du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et d’Asie, dont l’émir du Qatar Tamim ben Hamad al-Thani, ont assisté dans l’après-midi à une cérémonie d’hommage à laquelle étaient représentés une soixantaine de pays.

Le président tunisien Kaïs Saïed, premier dirigeant de ce pays à se rendre en Iran depuis la révolution, a été reçu par l’ayatollah Khamenei. Aucun pays de l’Union européenne n’était représenté à la cérémonie, alors que les relations de l’Iran avec les pays occidentaux restent très tendues.

Les ambassadeurs en poste à Téhéran ont assisté jeudi matin à une cérémonie en l’honneur d’Amir-Abdollahian organisée au ministère des Affaires étrangères.

En route vers les élections

Parallèlement, les autorités s’emploient à organiser le processus de remplacement d’Ebrahim Raïssi. Le président par intérim, Mohammad Mokhber, 68 ans, a notamment pour mission de préparer l’élection présidentielle, qui aura lieu le 28 juin.

A ce stade, aucune personnalité politique ne s’est publiquement déclarée candidate.

Le dépôt des candidatures à la présidentielle s’ouvre officiellement le 30 mai et la campagne électorale débute le 12 juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats/afp

 
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