Ce que l’on sait au lendemain des six perquisitions visant le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, Charles-Anges Ginésy

Ce que l’on sait au lendemain des six perquisitions visant le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, Charles-Anges Ginésy
Ce que l’on sait au lendemain des six perquisitions visant le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, Charles-Anges Ginésy

Silence radio. “Aucune déclaration », indique sobrement Me Gérard Baudoux, avocat du président du conseil départemental des Alpes-Maritimes. Ce mercredi matin, une vingtaine d’agents de l’Office national de lutte antifraude sont arrivés sans sonner dans les locaux du conseil départemental 06, route de Grenoble à Nice. Même scénario à Valberg, fief de Charles-Ange Ginésy, et dans les bureaux cosy du Palais sarde, dans le Vieux Nice.

Six perquisitions, menées par le Parquet national financier (PNF), ont été menées ce mercredi toute la journée. Ils visent le président du conseil départemental, Charles-Ange Ginésy.

Un reportage de Tracfin

Ces perquisitions ont été confirmées par le parquet national financier. “Six recherches sont en cours dans six endroits, a indiqué ce mercredi matin le PNF, notamment au conseil départemental des Alpes-Maritimes.

“Ils interviennent dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet national financier fin janvier 2024, portant sur des infractions fiscales susceptibles d’être retenues contre M. Ginésy, à la suite d’un signalement de Tracfin.”

Le parquet national financier précise que les opérations sont menées par une vingtaine d’enquêteurs de l’Office national de lutte antifraude (ancien service de police judiciaire financière), en présence d’un magistrat du PNF.

Lequel le parquet national financier n’a pas fait le déplacement sur la Côte d’Azur pour rien, puisqu’il a également procédé à des perquisitions ce mercredi dans une toute autre affaire, sans rapport avec la gestion de la Hopman Cup, la compétition de tennis organisée en juillet dernier. au LTC de Nice. Deux affaires distinctes, et des perquisitions simultanées qui, selon une Source proche du dossier, ne sont qu’une coïncidence de l’agenda judiciaire.

Aucune garde à vue ne semble envisagée à ce stade dans l’affaire qui vise Charles-Ange Ginésy.

Selon nos informations, des investigations ont été menées dans son cabinet, mais aussi dans celui de son directeur de cabinet. Les recherches étaient toujours en cours hier soir au Palais Sarde.

Son téléphone portable saisi

A Paris, le domicile d’un proche de Charles-Ange Ginésy a été perquisitionné et le téléphone portable du président du conseil départemental saisi par les enquêteurs.

Du côté du Département, le silence radio a régné. Il n’a pas répondu à nos demandes.

Le conseil départemental se retrouve pour la deuxième fois en peu de temps au cœur d’enquêtes judiciaires.

Le 13 mai, le parquet de Nice a confirmé qu’une enquête préliminaire avait été ouverte pour « détournement de fonds publics », visant le président du parti Les Républicains (LR), Eric Ciotti, ancien président du conseil départemental, et ses collaborateurs.

Elle fait suite à un rapport de la chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d’Azur daté du 15 décembre 2023. Il pointait « une accumulation non déclarée ou non autorisée d’emplois » dont aurait pu bénéficier Eric Ciotti.

Pour cette enquête, le parquet national financier s’est dessaisi au profit du parquet de Nice.

 
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