opter pour l’interphone GSM devient urgent

opter pour l’interphone GSM devient urgent
opter pour l’interphone GSM devient urgent

Equiper son immeuble d’un interphone GSM, c’est proposer de nouvelles fonctionnalités pour un coût inférieur à celui d’entretenir un interphone filaire. Les copropriétaires auraient tort de ne pas lancer ce projet qui leur offre sécurité et confort.

Créé il y a une quinzaine d’années par la société Intratone, « à une époque où personne n’y croyait », l’interphone GSM est depuis fabriqué par plusieurs fabricants de qualité comme Portis, Noralsy, Urmet ou Soone. Rivaliser sur la fonctionnalité, l’esthétique et les prix est donc devenu possible pour s’offrir un système dont les aspects sécurité sont indéniables et pratiques.

Visualisez le visiteur car l’entendre ne suffit plus

Lorsqu’un visiteur se présente et appuie sur le nom d’hôte, un appel GSM est généré vers un téléphone fixe, mobile, smartphone ou tablette, au choix. Si vous optez pour un smartphone ou une tablette, la vidéo en direct du visiteur est visible, ce qui constitue un avantage en matière de sécurité puisque l’on sait désormais que l’IA (Intelligence Artificielle) imite les voix à la perfection. Dans tous les cas, que l’hôte voie le visiteur ou non, il peut lui ouvrir la porte du bâtiment, même s’il est en vacances à plusieurs milliers de kilomètres.

Tous les fabricants d’interphones GSM offrent la possibilité de programmer plusieurs numéros de téléphone par appartement et certains proposent même un nombre illimité de correspondants, afin que le visiteur soit toujours répondu.

Une présence simulée en cas d’absence

Même lorsque vous n’êtes pas chez vous, vous pouvez répondre à un appel depuis l’interphone. Cette fonctionnalité permet de simuler une présence, que vous soyez au travail ou en vacances à l’étranger, en répondant au visiteur. Pour la livraison de colis, il est pratique de communiquer les instructions de livraison par l’interphone, comme par exemple « déposer le colis devant la porte X ».

Pas de fils, pas de combiné

Par rapport à son prédécesseur filaire, l’interphone GSM se présente comme une solution simple puisque les fils électriques qui partent du panneau dans le hall de l’immeuble pour desservir chaque appartement ne sont plus nécessaires. De même, chaque résident n’est plus obligé de disposer d’un combiné d’interphone, souvent inesthétique, vissé à l’entrée de son logement, dont le prix d’achat n’est qu’une trentaine d’euros mais qui avec installation, raccordement et configuration grimpe à 350 €.

La démarche se présente également comme éco-responsable, avec moins de composants plastiques et électroniques, des kilomètres de câbles en cuivre évités et des déplacements de techniciens plus nécessaires.

Réaliser « le câblage complet d’un immeuble est une lourde charge pour les copropriétaires, environ 5 000 € pour l’audio seul et 9 000 € pour la vidéo » explique Claire Bessalem, directrice de copropriété chez le syndic Safar. Opter pour la solution GSM « permet de laisser tels quels les câbles obsolètes et de passer à un système moderne et actuel », ajoute-t-elle.

Coût d’installation réduit

Du fait de l’absence de cheminement de câbles, l’installation d’un interphone GSM est plus rapide et donc moins coûteuse. Le coût de la plaque GSM varie de 1300 à 2500 €, selon les modèles, finitions et options. Pour l’installation, comptez entre 1 000 et 1 500 €, selon la localisation et les options demandées.

Pour les appels via GSM, deux solutions s’offrent à la copropriété. La première consiste à souscrire un abonnement qui coûte entre 1 € et 2 € par appartement et par mois, selon le nombre d’habitants, sachant que certains constructeurs comme Urmet proposent la première année d’abonnement. La deuxième solution consiste à souscrire à une solution « communications incluses pendant 10 ou 15 ans », comme le pratiquent Intratone ou Soone. Cette dernière option est plus avantageuse pour les petits immeubles que pour les grandes copropriétés, mais quelle que soit la formule d’abonnement, le prix comprend les appels illimités.

Fin de la valse des étiquettes nominatives disgracieuses

La platine GSM présente dans la rue ou dans le hall d’entrée de l’immeuble, affiche un bouton par appartement ou une liste déroulante de noms. Dans tous les cas, l’affichage est à cristaux liquides et il est possible aux résidents de changer de nom à leur guise, en temps réel, depuis la plateforme fournie par le fabricant de la dalle GSM, sans intervention d’un tiers.

Il est même possible d’afficher un nom temporaire sur votre interphone, le temps d’une livraison ou d’un événement, et de le modifier à volonté par la suite.

Cette fonctionnalité marque la fin des autocollants disgracieux ou des disparités d’écriture sur les étiquettes nominatives qui rendent inesthétique l’entrée d’un bâtiment.

Fin des frais de changements de codes et de programmation des badges

La gestion des noms, mais aussi des digicodes et des accès par badges peut se faire en temps réel grâce à un logiciel en ligne fourni par l’équipementier.

Toutes les mises à jour souhaitées sont possibles et ces fonctionnalités « réduisent les coûts de maintenance et donc les frais des copropriétaires », conclut Claire Bessalem, sachant qu’un changement de code d’un digicode classique est facturé environ 200 €, en raison des déplacements et du temps passé par l’opérateur.

Développements intéressants

Avec le GSM, de nombreuses évolutions sont possibles. Ainsi, Intratone est fier d’un partenariat avec le fabricant d’ascenseurs Kone qui permet d’envoyer l’ascenseur vers le visiteur avec l’étage de destination préprogrammé.

« Nous avons également noué un partenariat avec Arkea à qui nous fournissons des tablettes ultra-simples pour que les seniors des établissements puissent répondre facilement à un visiteur qui se présente à l’interphone », explique Alexiane Baumard, responsable de la communication chez Intratone.

Un simple vote en assemblée générale

Le choix d’un interphone GSM doit être voté lors de l’assemblée générale des copropriétaires. « Le syndic évalue s’il s’agit de travaux d’amélioration ou si l’installation du nouveau système est induite par nécessité et dans cette dernière approche, l’article 24 en première lecture est largement utilisé », explique Claire Bessalem.

En revanche, « la création ex nihilo d’un dispositif d’interphonie est soumise à la majorité de l’article 25, quelle que soit la nature des travaux envisagés, et si le projet a obtenu au moins le tiers des voix du syndicat, une seconde un vote majoritaire est pris sur l’article 24 », ajoute-t-elle.

 
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