Les communautés, les agences d’attraction et les hôpitaux travaillent pour attirer et retenir les futurs médecins. Pour François Bonneau, président de la région Centre-Val de Loire, la réponse est multifactorielle. L’élu a rejeté ce que faisait déjà la communauté pour garantir que les cabinets médicaux soient accessibles au plus grand nombre, incitant les jeunes à « briser le plafond de verre » et s’orienter vers ces métiers.
Des études à l’installation : les actions menées
La Région s’engage dans le développement local de l’Université d’Orléans, avec la création d’un département de médecine universitaire, augmentant ainsi le nombre de médecins formés de 300 à 500 par an dans la région. « A l’occasion des stages et stages, les lieux d’accueil doivent correspondre aux attentes des étudiants si l’on veut la plus grande répartition possible sur le territoire »continua François Bonneau.
Lors de la colonisation, la communauté a également décidé de jouer un rôle en finançant la création de centres de santé multidisciplinaires ou en payant les médecins des centres de santé.
Mise à disposition de véhicules pour les stagiaires
L’agence d’attraction du Loir-et-Cher a identifié trois freins majeurs à la venue des personnels de santé dans la région, comme le décrit Samuel Barbou, chargé de mission pour BeLC : « Il y a d’abord le logement : nous avons travaillé avec le Département pour nouer des partenariats avec les propriétaires afin de proposer des loyers abordables aux étudiants. Sur la question de la mobilité, nous avons remarqué que les stagiaires avaient un permis mais pas forcément un véhicule : le Département met à disposition six véhicules. Enfin, pour briser l’isolement, nous organisons des soirées et des événements pour les étudiants, les maîtres de stage et les personnels soignants dans un but de réseautage. » La stagiaire Pauline Bolusset approuve : « C’est plus facile de s’installer dans une région quand on connaît peu de monde. »
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