« J’en ai parlé avec un ami chirurgien… » (VIDÉO)

« J’en ai parlé avec un ami chirurgien… » (VIDÉO)
« J’en ai parlé avec un ami chirurgien… » (VIDÉO)

La mort de Michel Blanc bouleverse le cinéma français. Le 4 octobre dernier, le célèbre acteur est décédé subitement à l’âge de 72 ans. Alors qu’il semblait en bonne santé, l’acteur a succombé à une crise cardiaque provoquée par un choc anaphylactique, une réaction allergique grave, entraînant un œdème de Quincke. Récemment, Michel Cymes en avait dit davantage sur Buzz sur la façon dont une telle réaction s’est produite : «C’est la dernière étape de la crise d’allergie. Votre corps réagit de manière terrible, faisant gonfler tout d’un coup. Ça commence par des démangeaisons dans la gorge, tu étouffe, et finalement la pompe cardiaque s’arrête (…) Tu sens que tu ne peux plus respirer jusqu’à perdre connaissance, alors effectivement, il y a un moment qui doit être très douloureux à vivre», a-t-il expliqué, précisant que seule l’adrénaline, injectée “directement dans la cuisse” pourrait donner une chance de survie.

Ce lundi 21 octobre, Gérard Lanvin était présent dans l’émission Médias culturels diffusé sur Europe 1 présenter le film 4 zéros. Lors de l’interview, Thomas Isle en a profité pour diffuser une scène culte du film Marcher à l’ombre réalisé par Michel Blanc en 1984, dont il partage l’affiche avec Gérard Lanvin. Ce dernier n’a pas caché son émotion en évoquant sa relation avec son ami : «Nous n’étions pas vraiment en contact, car ce sont des métiers qui nous séparent. Nos vies nous séparent, etc. Mais quand nous avons vécu une si belle histoire avec Michel, nous sommes évidemment restés très proches l’un de l’autre. Nous n’étions pas physiquement proches, mais nos cœurs étaient là.

Gérard Lanvin ému par le décès de Michel Blanc

A chaque fois, je suis émue en en parlant, car on a tellement ri ensemble de cette scène…“, continues Gérard Lanvin. “Il a écrit des dialogues formidables. Et puis d’un coup, je dois parler de Michel aujourd’hui dans des circonstances… Là, ça va un peu, parce qu’il faut s’habituer.

Gérard Lanvin explique alors avoir été très marqué par les circonstances du décès de Michel Blanc : «Ce qui m’inquiétait à son sujet, c’était de l’imaginer paniqué. Avec l’angio-œdème, vous vous étouffez. J’en ai parlé avec un ami chirurgien, il m’a dit : « Il a dû être anxieux pendant 15 secondes, puis il est tombé dans le coma, c’est fini. » Mais les 15 secondes, connaissant ce petit copain, et ayant tourné cette scène avec lui, ces 15 secondes d’angoisse, je les digère mal pour lui. Ce n’est pas l’image que je souhaite avoir de Michel finalement. C’est émouvant de perdre des gens dont on était si proche. C’est quand même un peu douloureux. Pour tout le monde, c’est comme ça. Nous devons accepter et continuer l’histoire.»

 
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