Le pétrole monte face au risque d’une réponse israélienne contre l’Iran

Le pétrole monte face au risque d’une réponse israélienne contre l’Iran
Le pétrole monte face au risque d’une réponse israélienne contre l’Iran

VA 08h45 GMT (10h45 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, montait de 1,05%, à 73,83 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, a gagné 1,26%, à 70,09 dollars.

Le marché s’attend à une réponse « presque certaine » d’Israël à l’attaque de missiles iraniens du 1er octobre, a déclaré Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB. Cette réponse pourrait intervenir en fin de semaine et devrait épargner les infrastructures énergétiques, mais il s’agirait « probablement de représailles bien plus sévères que celles d’avril dernier », a-t-il estimé.

Samedi, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a accusé le mouvement chiite libanais Hezbollah d’avoir tenté de l’assassiner après qu’une frappe de drone ait visé sa résidence privée dans la ville côtière centrale de Césarée en son absence. d’Israël.

Le Hezbollah n’a pas revendiqué la responsabilité de la fusillade, mais la mission iranienne auprès de l’ONU a déclaré qu’elle était derrière l’attaque.

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« Quiconque tente de nuire aux citoyens d’Israël paiera le prix fort »

« Le Hezbollah, un allié de l’Iran, qui a tenté de m’assassiner, moi et ma femme, a commis une grave erreur », a déclaré M. Netanyahu. « Je dis aux Iraniens et à leurs partenaires de l’Axe du Mal : quiconque tentera de nuire aux citoyens d’Israël paiera le prix fort », a-t-il ajouté.



Dimanche soir, l’agence de presse nationale libanaise a fait état de plusieurs frappes aériennes menées par l’armée israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth et dans l’est du Liban contre des filiales d’une institution financière liée au Hezbollah.

Ces développements ravivent les craintes d’une conflagration au Moyen-Orient et de conséquences potentielles sur les approvisionnements en pétrole iranien.

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Cependant, note Tamas Varga, analyste chez PVM, comme « de telles destructions et pertes de vies humaines sont malheureusement devenues monnaie courante », il faudrait une frappe sur les infrastructures pétrolières stratégiques pour que le marché redevienne réellement vivant. Une hypothèse qui semble avoir été écartée par la diplomatie américaine.

Le prix de l’or noir reste ainsi lundi bien en dessous du niveau atteint en début de mois, juste après l’attaque de missile iranien. Le prix du baril de Brent est alors passé au-dessus des 80 dollars.

Structurellement, la baisse des prix est due “à des prévisions de demande plus faibles de l’Opep et de l’AIE et au ralentissement de la croissance économique en Chine”, a expliqué John Plassard, analyste chez Mirabaud.

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