Après la mort du leader du Hamas Yahya Sinwar, les associations et proches des 101 otages toujours détenus à Gaza sont descendus dans la rue, samedi 19 octobre, à Tel-Aviv pour appeler le gouvernement israélien à saisir l’occasion d’agir. Ils sont désormais appuyés par un peu plus de 130 militaires et réservistes. Dans une lettre envoyée le 9 octobre, ils déclarent refuser de servir dans l’armée si l’exécutif ne prend pas des mesures fortes pour la libération des otages.
Avec notre envoyé spécial à Tel Aviv, Nicolas Feldmann
Sa voix étant inquiétante au sein de l’armée, ce soldat israélien a souhaité que sa voix soit changée. Ce père l’a dit par écrit : sans progrès pour un retour des otagesil ne portera plus l’uniforme.
« C’est un acte de défi envers mon gouvernement, et non envers l’armée. J’ai signé cette lettre parce que le gouvernement a atteint le comble du cynisme. Nous aurions pu obtenir le retour des otages il y a plusieurs mois. Sauf qu’on a l’impression que ce n’est pas ce qu’il souhaite. Il semble préférer que la guerre continue, donc il n’y a pas d’élections et il reste au pouvoir. »
Nous ne devons pas nous tromper d’ennemi, a-t-il déclaré. Le nôtre a un nom : le Hamas, pas les Palestiniens.
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