Après l’incendie, le Technival en ébullition

Après l’incendie, le Technival en ébullition
Après l’incendie, le Technival en ébullition

Le 26 septembre, un incendie ravage le hangar de traitement des déchets spéciaux du Technival à Tipaerui. L’entreprise, mais aussi la Polynésie, avait perdu le seul endroit répondant aux normes de retraitement des déchets chimiques, voire dangereux, des entreprises locales. Trois semaines plus tard, l’origine du sinistre reste indéterminée et l’information judiciaire est toujours en cours.

l’huile usagée, DSolvants, peintures… Produits reconditionnés dans les usines Technival avant exportation à l’étranger. Mais ensuite, dans la soirée du 26 septembre, les flammes ont emporté ce seul entrepôt parfaitement conforme à la réglementation locale en matière de traitement des déchets. Et les 60 mètres cubes de déchets qui s’y trouvaient.

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L’entreprise Technival n’a pas encore évalué ses pertes, mais la reconstruction s’élève à plusieurs centaines de millions de Fcfp hors exploitation.

©Polynésie La Première / Heidi Yieng Kow

Notre site était conforme ICPE [NDLR : installations classées pour la protection de l’environnement]nous ne disposons donc plus de site conforme ICPE pour effectuer les transferts et le conditionnement. On a arrêté tout ce qui se faisait dans ce hangar (…) Aujourd’hui il nous faut un nouveau lieu pour relancer cette activité», confirme Cyril Bachelery, directeur général de Technival.

« C’est problématique car nous avons perdu notre outil de travail. Ce hangar nous a permis de reconditionner tous les autres déchets toxiques et chimiques, donc dangereux pour l’environnement et la santé humaine. Ce sont des déchets qui proviennent des professionnels mais aussi des particuliers.

Karine Randriambao – Chef du service technique

L’entreprise Technival n’a pas encore évalué ses pertes, mais la reconstruction s’élève à plusieurs centaines de millions de Fcfp hors exploitation.

« Ce sera 300 millions de Fcfp, je pense, entre déconstruction et reconstruction. C’est le devis initial, mais aujourd’hui je n’ai toujours pas toutes les informations, on attend les devis pour les présenter à l’assurance, dans ma direction et avancer…”

Cyril Bachelery – PDG de Technival

Plus de 150 entreprises publiques et privées sont inquiètes. Après l’incendie, les filières exploitées par Technival restent limitées aux batteries automobiles et solaires, aux déchets de plomb et d’amiante. Nous continuerons également pendant une période encore incertaine avec des matériaux de construction contenant de l’amiante ou contaminés par de la peinture au plomb.dit Karine Randriambao, Cela permet de maintenir l’emploi et l’activité même s’ils sont en mode dégradé et même s’ils s’inscrivent dans l’activité globale de Technival en matière de déchets spéciaux.« . L’enjeu est environnemental, reconstruire un nouveau site aux normes. L’entreprise a demandé le soutien du pays.

Belgique

 
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