“Philosophe? Ah ! Et à part ça, que fais-tu dans la vie ? Dans son livre « Le vrai métier de philosophe » publié chez Fayard et extrait de ses chroniques sur France Culture, Nassim El Kabli tente de répondre à la question relative au métier de philosophe. « Les philosophes ne vivent pas seulement d’amour, d’eau fraîche et de sagesse ! La philosophie n’est pas un métier mais il faut un métier pour être philosophe », explique-t-il. Nassim El Kabli travaille et est enseignant. Dans son ouvrage, préfacé par le philosophe Francis Wolff, il propose 40 histoires de philosophes qui ont travaillé pour de vrai !. Alors de quoi vivaient les philosophes d’hier et d’aujourd’hui ? Certains philosophes ont exercé une activité que l’on peut appeler un « métier » comme polisseur de lentilles pour Baruch Spinoza, maire pour Michel de Montaigne, avocat pour Cicéron, ouvrier pour Simone Weil, musicien pour Agnès Gayraud, comédien pour Yves Cusset. Ces métiers sont-ils une Source de revenus pour mieux réfléchir ? Ou bien ont-ils un rapport d’analogie, de causalité voire de contradiction avec la philosophie ? Le véritable « métier » des philosophes ne serait-il pas de savoir prendre de la hauteur sans jamais être au-dessus du sol ? Telles sont quelques-unes des questions sur le travail intellectuel et le travail extra-philosophique des penseurs évoquées par Nassim El Kabli dans « Le vrai métier de philosophe » aux éditions Fayard
« Des philosophes déconnectés du réel, incompréhensibles et trop confortablement installés dans le monde des idées ? Non merci ! Gabrielle Halpern, docteur en philosophie, auteur de « Créer des ponts entre les mondes » est un philosophe de terrain. Elle nous entraîne dans sa quête d’hybridation des mondes, de création de ponts entre différentes entités comme les banlieues et les zones rurales, les start-up et les artisans, la jeunesse et la vieillesse. Mais comment devient-on philosophe, ou plus précisément pour Gabrielle Halpen, philosophe de terrain ? Est-ce un travail ? Qu’apporte le philosophe à la société ? Et surtout, quel rôle le philosophe peut-il remplir dans la Cité ? Que peut apporter le philosophe à l’entreprise et vice versa ? Pour jouer un rôle dans la ville, rien de mieux que « d’emmener la philosophie sur le terrain, hors du monde confortable des Idées et de tester concrètement et scientifiquement certaines hypothèses et… de retrouver le terrain de la réalité ! » précise Gabrielle Halpern dans « Créer des ponts entre les mondes » chez Fayard
