Avez-vous manqué les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 minutes fait le point pour vous chaque soir. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et les résultats des combats, voici l’essentiel de ce vendredi, 968ème jour de guerre.
Fait du jour
L’annonce jeudi par Volodymyr Zelensly d’un renfort de soldats nord-coréens dans l’armée russe se confirme. Ce vendredi, les renseignements sud-coréens ont rapporté que la Corée du Nord avait décidé d’envoyer “des troupes en grand nombre” pour soutenir la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine.
Selon le même service national de renseignement (NIS) sud-coréen, la Corée du Nord a décidé d’envoyer jusqu’à 12 000 soldats pour aider la Russie. Quelque 1 500 soldats nord-coréens s’entraînent déjà en Extrême-Orient russe. Le NIS a publié des images satellite détaillées montrant, selon lui, le premier déploiement de ces soldats.
Si l’OTAN a affirmé ne pas être en mesure de confirmer « à ce stade » ce prétendu déploiement, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a posté sur X : « La Corée du Nord soutient l’agression de la Russie contre l’Ukraine avec des armes et des effectifs. […] Nous exigeons une réponse immédiate et forte de la communauté euro-atlantique et du monde.»
“La coopération croisée et le soutien militaire accrus de la Corée du Nord à l’effort de guerre russe en Ukraine sont très préoccupants”, a déclaré Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. La Chine, alliée de Pyongyang et de Moscou, a réitéré son espoir d’une « désescalade » en Ukraine.
La déclaration d’aujourd’hui
« «C’est une provocation dangereuse. Toute action dans ce sens entraînera une réaction correspondante. » »
Les mots sont signés par Vladimir Poutine ce vendredi. Le chef de l’Etat russe réagissait aux propos de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a laissé entendre jeudi à Bruxelles que l’Ukraine pourrait chercher à se doter de l’arme nucléaire. Vladimir Poutine dit « ne pas savoir » si l’Ukraine était capable de concevoir une arme nucléaire, tout en estimant que « ce n’est pas difficile dans le monde moderne ». “Je peux dire d’emblée que la Russie ne permettra en aucun cas que cela se produise”, a ajouté le chef de l’Etat russe.
Volodymyr Zelensky a suggéré jeudi dans un discours à Bruxelles que son pays pourrait chercher à se doter de l’arme nucléaire pour parvenir à une forme de dissuasion contre Moscou s’il n’obtenait pas son entrée dans l’Otan. “Soit l’Ukraine possède des armes nucléaires, qui serviront de protection, soit elle doit faire partie d’une sorte d’alliance”, a déclaré le président ukrainien. “Nous ne connaissons pas d’alliance aussi efficace” que l’OTAN, a-t-il insisté.
Le numéro du jour
501. C’est le nombre de corps de soldats tués lors d’affrontements avec les forces russes que l’Ukraine a annoncé ce vendredi avoir rapatrié, principalement dans l’est de son territoire. “Grâce aux mesures de rapatriement, 501 corps de défenseurs ukrainiens tombés au combat ont été restitués en Ukraine”, a indiqué sur Telegram le centre de coordination pour le traitement des prisonniers de guerre, une agence gouvernementale.
Il s’agit de l’un des plus importants rapatriements de dépouilles de soldats ukrainiens depuis le début de la guerre. Selon le centre de coordination, la majorité d’entre eux ont été ramenés de la région orientale de Donetsk, plus précisément de la région d’Avdiivka, une ville minière d’où provenaient 382 corps, et dont la capture en février a marqué le début de l’avancée russe toujours en cours. .
Les représentants des forces de l’ordre et les experts légistes devront désormais identifier les victimes, après quoi les corps seront remis à leurs proches, a indiqué le centre de coordination ukrainien.
La tendance
Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Schoz et Keir Starmer ont affirmé vendredi leur « détermination » à soutenir l’Ukraine dans sa guerre contre l’agresseur russe afin qu’elle obtienne une « paix juste et durable », dans une déclaration commune publiée à l’issue d’une réunion à Berlin. .
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
Les dirigeants des États-Unis, de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni s’engagent à « continuer à soutenir l’Ukraine dans ses efforts visant à garantir une paix juste et durable, fondée sur le droit international, notamment la Charte des Nations Unies, et sur le respect des droits de l’homme ». souveraineté et intégrité territoriale », ont-ils indiqué à l’issue de leur rencontre à Berlin, tenue à l’occasion d’une visite éclair du président américain Joe Biden.
