Un ancien assistant d’éducation dans un lycée de Dijon (Côte-d’Or) poursuit ses collègues pour « diffamation non publique ». Dans une lettre, ils ont dénoncé son comportement envers les étudiants. Il a alors perdu son poste. Les délibérations seront rendues le 4 novembre.
Mains sur les hanches d’un élève, discussion privée avec un lycéen, agression sexuelle… Des assistantes pédagogiques d’un lycée de Dijon (Côte-d’Or) ont dénoncé dans un courrier le comportement d’un de leur collègue en janvier dernier. Ce dernier les attaque désormais devant le tribunal de police pour « diffamation non publique », indique Le bien public Mercredi 16 octobre.
Une « histoire de dénonciation »
L’homme avait été convoqué par le chef de l’établissement et avait perdu son poste, avant de sombrer dans la dépression. Au cours de l’enquête, aucun témoignage n’est venu étayer les observations indiquées dans la lettre par ses confrères. “Cette histoire de dénonciation est grave et profondément injuste”, a déclaré son avocat.
Les trois femmes poursuivies ont assuré avoir rédigé cette lettre « dans l’intérêt des étudiants ». Leur collègue avait déjà été condamné, ce qui lui a valu d’être inscrit dans le fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes. Les délibérations seront rendues le 4 novembre.
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