Le NPD lance une campagne pour forcer la main à Poilievre

Le NPD lance une campagne pour forcer la main à Poilievre
Le NPD lance une campagne pour forcer la main à Poilievre

Le NPD lance une campagne pour demander à Pierre Poilievre de « faire passer le pays avant le parti » en acceptant d’obtenir son habilitation de sécurité, afin de voir lesquels des membres de son parti seraient liés à une ingérence étrangère.

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«Dites à Pierre Poilievre d’obtenir une habilitation de sécurité maintenant», peut-on lire jeudi sur une page web mise en ligne par le NPD, où les gens sont invités à «ajouter» leur nom comme dans le cadre d’une pétition.

« Il est incompréhensible que M. Poilievre ne veuille pas savoir ce qui se passe avec toutes les récentes allégations. […]. Je pense que ce qu’il fait, c’est qu’il donne la priorité à son parti plutôt qu’à son pays », a ajouté Jagmeet Singh lors d’un point de presse jeudi.

En visite mercredi à la commission de La Haye sur l’ingérence étrangère, Justin Trudeau a indiqué avoir pris note des noms de « parlementaires » conservateurs participant ou risquant de subir une ingérence étrangère.

Ce faisant, le premier ministre a mis en avant la position délicate dans laquelle se trouve Pierre Poilievre, qui refuse de prendre l’habilitation de sécurité qui lui permettrait de faire connaissance avec les parlementaires – députés ou sénateurs conservateurs, anciens ou actuels – qui sont en cause.

M. Poilievre a accusé Justin Trudeau de « mentir » et lui a demandé de bien vouloir rendre publique la liste des noms cités dans le rapport d’un comité parlementaire spécialement mis sur pied pour enquêter sur les ingérences étrangères.

Le chef conservateur refuse d’obtenir son habilitation de sécurité sous prétexte que cela l’empêcherait de parler de ce problème comme bon lui semble dans le futur.

Cela n’a cependant pas empêché Jagmeet Singh, qui a obtenu son habilitation de sécurité et lu le rapport non expurgé, d’affirmer aux journalistes qu’aucun des membres de son parti n’avait été cité dans le rapport.

En point de presse, M. Singh a insisté sur la gravité de la question de l’ingérence étrangère, notamment depuis les révélations selon lesquelles des diplomates indiens auraient collaboré avec des gangs criminels pour attaquer des militants sikhs sur le territoire canadien.

« Cela ressemble-t-il à un leader qui prend cela au sérieux ? Il ressemble à quelqu’un qui s’en fiche », a déclaré M. Singh à propos de son homologue conservateur.

 
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