en ligne, Nemo est autant adoré que détesté

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en ligne, Nemo est autant adoré que détesté

Sur la toile, Nemo est autant adoré que détesté

Publié : 12/05/2024, 20h07

Deux salles, deux ambiances. Après le la victoire de l’artiste biennois Nemo à l’Eurovision, les réactions sur la Toile semblent très polarisées. D’un côté, il y a ceux qui ne comprennent pas. Mais alors, vraiment pas.

“Nom du poisson”

« Alors, y a-t-il vraiment des gens qui ont voté pour la chanson sur un gars en jupe avec une veste de poulet, un nom de poisson et qui s’agite sur une assiette qui tourne ? Ce monde est ruiné », déplore Kiara.69 sur X/Twitter. BELeM compare l’Eurovision à un « asile de fous à ciel ouvert ».

« Je me suis réveillé »

L’un des articles de “24 heures” posté après l’Eurovision a recueilli près de 400 commentaires, dont certains sur le même ton, moquant la non-binarité de Nemo, mais aussi son « wokisme ». « Ce qui me dérange, c’est d’utiliser un concours de chant pour faire du militantisme et que le militantisme prenne le pas sur la performance artistique », déplore un lecteur.

« Hop Suisse »

D’autres ne sont pas aussi acerbes et applaudissent la performance. « Sautez en Suisse grâce à ce Guillaume Tell des temps modernes ! » osez Vervain sur notre site. - internationale est elle aussi plutôt enthousiaste.

Acrobaties

En Allemagne, le « Spiegel » lui prédit une future carrière internationale, le quotidien français “Libérer” le félicite pour sa « mise en scène acrobatique » et son « travail de caméra hyper calibré ». Pour “El País”Nemo est une « force de la nature vieille de 24 ans ».

Se rallier

Mais la meilleure analyse est certainement à lire dans le “Gardien”. «Au cours de cet événement marqué par les divisions politiques, la candidature suisse a offert un point de ralliement réconfortant. Le chanteur Nemo Mettler suit les traces des précédents candidats queer, transgenres ou travestis qui ont été présentés au monde à l’Eurovision, de l’Israélien Dana International en 1998 à l’Autrichienne Conchita Wurst en 2014. Sa chanson était certes mélodramatique, mais le spectacle était efficace dans sa simplicité […]. Ce spectacle dément la réputation de l’Eurovision en tant que représentation fade de la musique de danse.

Marie Maurisse est journaliste société à la section vaudoise. Active depuis près de 15 ans sur le terrain et spécialisée en enquête, elle a cofondé le média spécialisé Gotham City, réalisé plusieurs documentaires et écrit deux livres. Plus d’informations @mariemaurisse

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