Aide médicale de l’État, OQTF, Omar Ben Laden, banditisme de drogue… Ces derniers jours, Bruno Retailleau s’est exprimé sur de nombreux sujets dans tous les médias. Comme Nicolas Sarkozy lorsqu’il était ministre de l’Intérieur de 2005 à 2007. Faut-il voir Retailleau comme Sarkozy 2024 ? Manuel Valls ne franchit pas le pas. Invité ce jeudi de « Face aux Territoires », une émission politique sur TV5 Monde présentée par Cyril Viguier, l’ancien Premier ministre mais aussi ministre de l’Intérieur (2012-2014) est revenu sur cette fonction hypermédiatique.
« Le poste de ministre de l’Intérieur impose d’être en permanence au front et sur une ligne de crête. Vous traitez de sujets extrêmement sensibles : menaces terroristes, menaces islamistes, vague antisémite, problèmes de sécurité, trafic de drogue », explique Manuel Valls. Et il y a une attente forte autour de cette charge : « résultats et efficacité ».
Ce poste de ministre de l’Intérieur lui permet de bâtir une notoriété auprès du grand public et d’asseoir sa légitimité au sein de son parti. De là à imaginer Bruno Retailleau avoir des ambitions pour 2027, Manuel Valls ne s’engage pas. Mais il rappelle que Nicolas Sarkozy est devenu président après son passage place Beauvau et lui-même Premier ministre.
