L’Allemagne impose une taxe sur les chiens

L’Allemagne impose une taxe sur les chiens
L’Allemagne impose une taxe sur les chiens

En Allemagne, une taxe originale sur les chiens a rapporté plus de 421 millions d’euros en 2023. Découvrez les détails de cette étonnante taxe et son histoire. La doit-elle s’en inspirer pour réduire son déficit ? Les avis sont partagés…

Imaginez un pays où même les toutous doivent payer leurs impôts ! Non, vous ne rêvez pas, c’est ce qui se passe chez nos voisins allemands. En 2023, une taxe spéciale sur les chiens a rapporté la somme faramineuse de 421 millions d’euros aux caisses de l’État. De quoi donner des idées à nos dirigeants en ces temps de disette budgétaire…

Une taxe sur les chiens

Mais d’où vient cette drôle de taxe ? Imaginez que cela ne date pas d’hier ! Créée au XIXème siècle, elle était à l’origine considérée comme un impôt sur le luxe, au même titre que les pianos ou les domestiques. Posséder un chien pour le plaisir était alors perçu comme un signe extérieur de richesse.

Aujourd’hui, chaque commune fixe le montant de la taxe par chien. A Berlin, comptez 120 € par an pour un seul chien, et 180 € pour chaque chien supplémentaire. Mais c’est à Francfort que les propriétaires de chiens paient le plus : 102 € pour le premier, et jusqu’à 900 € pour certaines races considérées comme dangereuses comme les Rottweilers !

Des millions de personnes qui débattent

Si cette manne financière fait le bonheur des communes allemandes, elle ne fait pas seulement le bonheur des citoyens. Beaucoup dénoncent une taxe injuste, voire discriminatoire envers les propriétaires de chiens. D’autant que son montant ne cesse d’augmenter au fil des années.

Mais les autorités se défendent en expliquant que cet argent sert notamment à entretenir les espaces verts et à collecter les crottes de chiens. Un argument qui ne convainc pas tout le monde, comme en témoigne ce propriétaire de beagle :

Je paie déjà des impôts comme tout le monde, pourquoi devrais-je aussi être imposé parce que j’ai un chien ? C’est totalement arbitraire !

– Témoignage d’un propriétaire de chien berlinois

Et en France ?

Si l’idée peut paraître saugrenue, rappelons qu’un tel impôt existait en France jusqu’en 1971. Mais à l’époque, il ne rapportait « que » 600 000 francs, l’équivalent de 710 000 euros aujourd’hui. C’est Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des Finances, qui met fin à cette taxe jugée obsolète.

Aujourd’hui, la question de réintroduire une taxe sur les chiens refait parfois surface, notamment pour financer la collecte des crottes. Mais aucun gouvernement n’a encore osé franchir le pas, de peur de s’aliéner les 7 millions de propriétaires de chiens français !

Taxer ou ne pas taxer son chien, telle est la question. Si l’exemple allemand prouve qu’elle est une bonne Source de finances publiques, est-il pour autant légitime et équitable ? Le débat est ouvert, mais une chose est sûre : nos amis les chiens n’ont pas fini de parler d’eux !

Si l’idée peut paraître saugrenue, rappelons qu’un tel impôt existait en France jusqu’en 1971. Mais à l’époque, il ne rapportait « que » 600 000 francs, l’équivalent de 710 000 euros aujourd’hui. C’est Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des Finances, qui met fin à cette taxe jugée obsolète.

Aujourd’hui, la question de réintroduire une taxe sur les chiens refait parfois surface, notamment pour financer la collecte des crottes. Mais aucun gouvernement n’a encore osé franchir le pas, de peur de s’aliéner les 7 millions de propriétaires de chiens français !

Taxer ou ne pas taxer son chien, telle est la question. Si l’exemple allemand prouve qu’elle est une bonne Source de finances publiques, est-il pour autant légitime et équitable ? Le débat est ouvert, mais une chose est sûre : nos amis les chiens n’ont pas fini de parler d’eux !

 
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