quatre conseils d’un professionnel pour assurer votre sécurité en vol

quatre conseils d’un professionnel pour assurer votre sécurité en vol
quatre conseils d’un professionnel pour assurer votre sécurité en vol

En l’espace de 24 heures, deux personnes ont été victimes d’un accident de parapente à Millau (Aveyron) et Herran (Haute-Garonne). L’un est mort, le second a été grièvement blessé. Comment éviter ces chutes et optimiser votre sécurité ? Nous avons posé la question à Jeff Thurel, moniteur de parapente à Millau (Aveyron).

Le week-end de l’Ascension, c’est prendre l’air et reprendre des activités à sensations fortes. Par exemple, le parapente pour les plus aventureux. Malheureusement, deux parapentistes ont chuté lors de leur vol jeudi 9 et vendredi 10 mai. Un homme de 69 ans est décédé à Millau (Aveyron) tandis qu’une femme de 26 ans est dans un état critique après un accident à Herran ( Haute-Garonne).

Jeff Thurel, moniteur de parapente à Millau, est évidemment au courant de ces chutes, notamment pour le sexagénaire décédé. “Peut-être qu’il y est allé trop tôt dans l’après-midi. C’était un peu mouvementé et il a dû être rattrapé par la vitesse. Il était surpris» analyse ce professionnel. Comment éviter de se retrouver dans cette situation ? Voici ses quatre conseils.

De nombreux amateurs ou curieux doivent se poser la question : peut-on voler seul et à partir de quand ? “C’est la grande question ! Cela dépend de quel niveau» rétorque Jeff Thurel. En France, un brevet ou diplôme de parapente n’est pas requis pour voler. “En 15-20 vols scolaires, nous parvenons à atterrir seuls lorsque les conditions d’air sont fraîches.” il ajoute.

La météo est évidemment un élément crucial en parapente. Avec le retour des beaux jours, la tentation est plus forte. “Quand on est débutant, il vaut mieux voler le matin et quand on devient bon, on peut voler l’après-midi.» résume le spécialiste. “L’après-midi, le soleil se réchauffe. Ça monte et descend plus, ça peut aussi créer des cisailles. Il faut apprendre à conduire pour anticiper le coup, ça se sent.

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Jeff Thurel, moniteur de parapente à Millau (Aveyron).

© Camille Saiseau / FTV

Parmi les nombreuses consignes, la plus importante concerne soi-même. “Tout d’abord, il faut se connaître et connaître son niveau» lance Jeff Thurel, afin de «voler dans des conditions gérables« . La fédération française de vol libre rappelle également un slogan pour la sécurité : «plus d’un tour, au secours !“, ce est-à-dire la procédure à suivre pour déployer votre parachute si jamais les vrilles à 360 degrés deviennent incontrôlables.

Les clubs de parapente organisent souvent des stages de perfectionnement pour vous initier aux risques du vol. Ces “cours de conduite avancés« permet de mettre un parapente dans des conditions dangereuses pour lui apprendre à avoir les bons réflexes. »L’idée est d’expliquer tout ce qui va se passer et quelle serait la bonne réaction. Nous provoquons des mouvements ou des incidents au dessus de l’eau afin de voir comment réagir correctement» poursuit Jeff Thurel. “Si les choses tournent mal, il y a toujours de l’aide.

(Commentaires recueillis par Mathilde de Flamesnil et Camille Saiseau)

 
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