« Ces garçons méritaient de remporter ce trophée plus que quiconque »

« Ces garçons méritaient de remporter ce trophée plus que quiconque »
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DDans la défaite comme dans la victoire, Alexandre Blessin est ce qu’on appelle un bon client pour les journalistes. Arrivé en conférence de presse, il s’est immédiatement excusé “car je suis épuisé et mon discours ne sera certainement pas lucide”. Au contraire, le coach unioniste ayant raconté avec humour et lucidité ses sentiments teintés d’émotion.

Monsieur Blessin, quels sont vos sentiments après ce moment historique que vient d’écrire l’Union ?

Même si le mérite revient avant tout à mes joueurs, je ressens un immense soulagement. Parce que ce club attendait cela depuis si longtemps car les joueurs, les dirigeants et les supporters ont passé un après-midi exceptionnel. Je ne me souviens pas qui a dit un jour qu’on ne jouait pas une finale mais qu’on la gagnait. C’est ce que nous avons fait sans donner le meilleur de nous-mêmes, mais avec beaucoup de sérieux et d’application. Mercredi, j’ai dit à mes joueurs qu’ils devaient tenter leur chance, ce qu’ils ont parfaitement fait.

Le fait que votre épouse (NDLR : qui connaît de gros problèmes de santé) soit présente dans les tribunes ajoute une saveur particulière à cette Coupe, n’est-ce pas ?

Bien sûr. Partager ce bonheur avec ma famille rend ce trophée encore plus spécial. Nous avons beaucoup parlé avec ma femme. Je lui ai répété que je l’aimais.

Quelle était l’ambiance dans le vestiaire ?

De fête! Je voyais que certains musiciens étaient d’excellents danseurs, bien meilleurs que moi en fait, et que d’autres étaient de piètres chanteurs, contrairement à moi. Je vais les laisser profiter de cette fête seuls. Ils peuvent et doivent décompresser et ils auront congé ce vendredi.

Et vous, quel sera votre programme ?

Je vais passer une soirée tranquille avec ma famille et me reposer. Et oui, peut-être boire un verre quand même, mais je ne vais pas exagérer. Après une bière, je pourrais me retrouver à danser sur la table.

Et si vous en preniez deux ou trois ?

Croyez-moi, vous ne voulez pas savoir !

Plus prosaïquement, ce succès tant attendu peut-il changer certaines choses dans la perspective de la fin du championnat ?

Me demandez-vous de me projeter ici maintenant ? Nous allons essayer de donner des conseils pour aborder la rencontre de lundi et surprendre Bruges. Mais maintenant, je n’y pense plus du tout.

En revanche, quand on connaît l’histoire récente de l’Union en « money time », n’aviez-vous pas peur que tout s’effondre en fin de match ?

Honnêtement non, car je n’ai pas personnellement perdu le titre ces deux dernières années. Mais je suis content pour des garçons comme Burgess, Moris, Lazare ou Machida, car ils méritaient plus que quiconque de remporter ce trophée.

On dit souvent que pour gagner des trophées, il faut de bons joueurs mais aussi des êtres humains exceptionnels. Ce groupe a-t-il quelque chose de spécial par rapport à ceux que vous avez déjà dirigés ?

Quand j’étais à Ostende, j’avais déjà un groupe avec des qualités mentales exceptionnelles mais, avec tout le respect que je vous dois, qui avait moins de talent. Il faut une combinaison des deux, mais là, je vois que le groupe syndical a des ressources insoupçonnées, une force mentale qui lui permet de se fixer des standards plus élevés.

 
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