Tous les observateurs auront les yeux tournés vers Mons ce dimanche. Georges-Louis Bouchez, chef du parti libéral, entend retirer l’écharpe de maire à Nicolas Martin. La tête de liste Mons en Mieux espère que les très bons résultats du MR aux élections régionales se répercuteront enfin sur les résultats municipaux. Mais le combat est difficile. Mons est aux mains des socialistes depuis plus de 70 ans. Et en juin dernier, dans la ville même de Mons, le PS a fait plus que résister au MR. Nicolas Martin avait fait mieux que son rival. L’élection municipale de Mons du 13 octobre apparaît donc comme le symbole de l’antagonisme entre le PS et le MR.
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Reste que les dés sont jetés pour Nicolas Martin et Georges-Louis Bouchez. Ils sont tous deux allés voter à la même heure ce dimanche matin. Le rendez-vous était normalement prévu à 11h30. Ils n’étaient pas loin l’un de l’autre, mais il ne s’agissait pas du même bureau de vote.
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Nicolas Martin a voté à l’école municipale de Hyon. Le maire de Mons est venu accompagné de son papa. Avant de se rendre au bureau de vote 65, il est allé saluer les clients du café voisin, la taverne Le Charron.
De son côté, Georges-Louis Bouchez a fréquenté l’école du Trieu. Il est arrivé tard, vers 12h15, en famille, avec sa compagne Lucie Demaret et leur fils Charles-Louis. En déposant son bulletin de vote dans l’urne destinée au vote provincial, Georges-Louis Bouchez a expliqué que c’était peut-être la dernière fois qu’on voterait pour les provinces. En quittant ses fonctions, il a précisé que le vote PS était « un vote habituel » dans la région. “Je ne sais pas si nous parviendrons à inverser cette tendance d’un seul coup.” Un repas de famille était prévu par la suite, puis un départ pour Bruxelles pour gérer les coalitions bruxelloises.