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Aleksander Aamodt Source se soigne toujours
Depuis sa grave chute à Wengen en janvier 2024, la vie du colosse norvégien a subitement changé. Il a frôlé le pire avant de passer des semaines à l’hôpital pour se reconstruire physiquement et mentalement.
Alexandre Aamodt Source espérait revenir à la compétition cette saison mais une infection, qui ne guérit pas bien, a une nouvelle fois contrecarré ses projets.
« Ah c’est clair, j’ai été en meilleure forme… Mais ça pourrait aussi être pire. Honnêtement, ces derniers mois ont été une période un peu particulière pour moi. Mais ça n’allait pas mal au début et j’étais sur la bonne voie.
Et puis j’ai commencé à avoir mal à une épaule, alors je suis allé faire des examens.
Les médecins sur place ont découvert une infection totale, je suis donc sous antibiotiques depuis une dizaine de semaines et j’ai arrêté de les prendre il y a quelques jours. indique le norvégien sur le site du Matin.
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De gros doutes pour la suite de sa carrière
“Je me trouve donc dans une situation où je ne peux pas trop en dire sur mon avenir, tout simplement parce que je n’en ai aucune idée.” » ajoute Aleksander Aamodt Kilde.
Maintenant, je dois commencer par découvrir si cette vilaine infection n’est plus présente dans mon épaule et dans mon corps en général, et ensuite je pourrai prendre une décision sur ce que sera mon avenir.
Je suis obligé de faire des choses différentes de celles d’un athlète de haut niveau, car je n’ai pas le droit de m’entraîner autant.
Je dois bien prendre soin de mon épaule, donc je fais autre chose. J’ai commencé à étudier un peu, ce que je n’avais jamais connu de ma vie.
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Aleksander Aamodt Kilde retourne à l’école
Pour occuper ses journées et éviter de réfléchir, le Norvégien a choisi de reprendre ses études et cela lui permet aussi d’explorer autre chose, voire de préparer une suite après le ski de haut niveau.
« J’ai suivi des cours d’immobilier, d’économie et de finance à la London School of Economics.
Honnêtement, j’adore ça ! Et je n’aurais jamais pensé dire ça un jour à propos de l’école. Et puis j’aime ça aussi parce que, dans ma vie, j’ai toujours eu besoin d’avoir un objectif à atteindre en me levant le matin.
Habituellement, c’était pour aller à l’entraînement. Cela a donné un sens à mon existence. Et puis du coup, à cause de mon infection, je n’avais plus rien à voir avec mes journées. J’ai détesté ça !
C’est un peu une anticipation de votre retraite sportive, en fait… C’est vrai. Maintenant, je sais que lorsque je ne skierai plus, je pourrai vendre des maisons.
Non, ce ne sera pas forcément le cas, mais disons que ça m’a un peu rassuré. Il y aura une vie après le ski. Je sais que lorsque je ne serai plus un athlète professionnel, j’aurai d’autres choses que je pourrai faire avec passion.
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