il est à nouveau possible de négocier le prix d’achat. Voici les bons arguments

il est à nouveau possible de négocier le prix d’achat. Voici les bons arguments
il est à nouveau possible de négocier le prix d’achat. Voici les bons arguments

Négocier le prix de l’appartement ou de la maison que l’on souhaite est tentant. Mais pour réussir, la négociation doit s’appuyer sur certains paramètres et surtout sur une justification solide.

Car désormais, les acheteurs peuvent à nouveau espérer bénéficier d’une décote sur le prix de vente affiché, ce qui n’était pas le cas il y a deux ans, la faute à un marché ultra tendu. “On redécouvre la négociationacquiesce Anne-Sophie Jouannau, de l’agence Basti, à Marseille. À une certaine époque, nous n’avions que des offres au prix de la première visite et souvent avec un paiement en espèces. Là, après une année 2023 difficile, négocier devient un peu moins risqué, aussi bien pour les acheteurs qui risquent moins de voir le bien leur passer sous le nez, que pour les vendeurs qui veillent à ne pas laisser passer l’occasion. vente.”

Les vendeurs sont donc plus attentifs aux propositions mais les arguments doivent être percutants. L’absence de condition suspensive est la principale. “Ne pas avoir à contracter de crédit ou avoir déjà un plan de financement en place est un bon argument auprès des vendeurs puisque cela leur confère une certaine sécurité.», poursuit Anne-Sophie Jouannau, inscrite au réseau Interkab d’agents immobiliers indépendants. Cela signifie que, si l’acheteur abandonne le projet, le vendeur conservera l’acompte (généralement 5 à 10 % du montant total), que les notaires appellent « le prix du caprice ».

Le ressenti compte !

Autre élément susceptible de peser dans la négociation : la flexibilité dans le temps. “Accepter une période de vente plus longue dont le vendeur aurait besoin peut être une contrepartie qui peut être négociée financièrement.ajoute l’agent immobilier basé dans le 6ème arrondissement de Marseille. Mais attention, là encore, tout dépendra du bien. Car un vendeur qui sait que sa maison se vendra facilement n’aura pas besoin d’en faire la publicité longtemps à l’avance. De plus, un bien qui reste un peu trop longtemps sur le marché verra forcément son prix baisser…

Enfin, il existe également un paramètre un peu moins rationnel : le côté émotionnel. Si le sentiment est bon entre l’acheteur et le vendeur, ce dernier peut accepter une petite réduction de prix. « Cela peut arriver par exemple dans le cas de la vente d’une maison familiale dans laquelle il y a un attachement affectif qui entre en jeu, souligne Anne-Sophie Jouannau. En revanche, le ressenti avec l’agent ne sert à rien, notre rôle est de rester professionnel.

Et puis il y a les éventuels travaux à réaliser ou l’absence de piscine ou de garage qui sont souvent soulignés par les acheteurs. Là, en revanche, il sera plus difficile de faire mouche. “Ces paramètres sont pris en compte dans l’estimation du bien que nous faisons. Et puis, l’acheteur peut considérer que certains travaux sont nécessaires alors que le vendeur, qui habite la maison, estime que ce n’est pas le cas. Et je vous épargne la notion de goûts et de couleurs…

En , selon l’Observatoire Interkab, la marge de négociation se stabilise à 5,7% au troisième trimestre 2024 par rapport au précédent. Chez Paca, on discute cependant un peu moins du prix puisque cet écart entre le prix affiché et le prix de vente final est de 3,1%. Si, à Marseille, cette marge n’est que de 2,8 %, elle atteint 5,6 % à Aix, atteignant 3,8 % dans les Bouches-du-Rhône. Dans le Vaucluse, cette négociation est plus avancée avec une moyenne de 5,2% et elle augmente de 3,3 points à Avignon pour s’établir à 3,5%. L’écart de prix oscille à -4,8% dans les Alpes-de-Haute-Provence et -3,1% dans les Hautes-Alpes, toujours selon le baromètre des agents indépendants.

 
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