Soudan du Sud : « près de 90 % des réserves pétrolières du pays sont inexploitées »

Soudan du Sud : « près de 90 % des réserves pétrolières du pays sont inexploitées »
Descriptive text here

En 2021, le pays a attribué cinq licences d’exploration pour accélérer les activités du secteur.

Selon le ministère du Pétrole, le marché pétrolier du Soudan du Sud devrait croître à un taux annuel de 1,5 % d’ici 2027, passant de 134 000 barils par jour (b/j) en 2021 à environ 160 500 b/j.

Le Soudan du Sud, seul producteur de pétrole en Afrique de l’Est, aspire à encourager les investissements et à attirer des partenariats pour maximiser ses ressources énergétiques.

La conférence South Soudan Oil & Power (SSOP) 2024, organisée par Energy Capital & Power et prévue du 25 au 28 juin 2024 à Juba, fournira une plate-forme pour explorer ces opportunités, couvrant l’amont, le raffinage, l’électricité et l’exploitation minière.

La Nile Petroleum Corporation (Nilepet) du Soudan du Sud lance des appels d’offres en amont pour stimuler la production d’hydrocarbures, alors que près de 90 % de ses réserves de pétrole et de gaz restent inexploitées. En 2021, le pays a attribué cinq licences d’exploration pour accélérer les activités du secteur.

Les principaux consortiums opérant dans le secteur pétrolier du pays comprennent la Greater Nile Petroleum Operating Company, la Dar Petroleum Operating Company et la Sudd Petroleum Operating Company.

Des sociétés internationales telles que la China National Petroleum Corporation (CNPC), la société indienne Oil and Natural Gas Corporation (ONGC) et la société malaisienne Petronas détiennent des participations importantes dans l’industrie.

Des initiatives telles que l’accord entre le Strategic Fuel Fund (SFF) et Nilepet pour explorer le bloc B2 du bassin de Muglad montrent un intérêt croissant pour les partenariats internationaux dans l’exploration pétrolière.

Pour renforcer ses capacités de raffinage, le Soudan du Sud envisage la construction d’une nouvelle raffinerie dans le bloc 5A, situé dans le bassin de Muglad. Le projet soutenu par des investisseurs devrait doubler la production pétrolière du pays pour la porter à 350 000 b/j et fournir du fioul lourd aux marchés régionaux, notamment au Kenya, en Ouganda et en République du Congo.

PR/as/fss/ac/APA

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV quel impact sur l’agriculture du géant mondial ? – .
NEXT Chariot annonce une nouvelle opération de forage sur son permis Loukos Onshore