Il suit l’écrivaine française Annie Ernaux (2022), ainsi que le dramaturge norvégien Jon Fosse (2023). Jeudi 10 octobre, le comité Nobel a récompensé le romancier sud-coréen Han Kang, note Le Monde. Et ce, notamment, « pour sa prose poétique intense qui affronte les traumatismes historiques et expose la fragilité de la vie humaine », selon le jury, qui s’est exprimé dans un communiqué. Elle est ainsi la première Sud-Coréenne à remporter le prix Nobel de littérature, et la dix-huitième femme sur 116 prix Nobel de littérature à le remporter.
“L’œuvre de Han Kang se caractérise par cette double exposition de la douleur, une correspondance entre tourment mental et tourment physique, en lien étroit avec la pensée orientale”, souligne l’Académie suédoise. L’auteur s’est également, en plus de l’écriture, consacrée à l’art et à la musique.
Prix international Man Booker. Né le 27 novembre 1970 à Gwangju en Corée du Sud, Han Kang a étudié la littérature à l’université de Yonsei (Séoul), indique Le Figaro. Elle “a commencé sa carrière avec la publication de poèmes dans la revue Littérature et société”, souligne le comité Nobel du roman ainsi que des nouvelles”, a ajouté l’institution.
Anders Olsson a souligné à la presse que la romancière a « une conscience unique des liens entre le corps et l’âme, les vivants et les morts, et que, par son style poétique et expérimental, elle est considérée comme innovante dans le domaine de la prose contemporaine. » L’auteure, fille de l’écrivain Han Sung-won, a notamment percé à l’international avec son roman Le végétarien (2007, Serpent à Plumes), lauréat du Man Booker International Prize.
