« Sur scène, ce qui protège, c’est la curiosité »

A 38 ans, la Norvégienne s’impose comme l’une des grandes violonistes de sa génération. Alors qu’elle vient de sortir une superbe version du concerto d’Elgar, elle sera en Belgique pour deux concerts. A ne pas manquer !


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Co-responsable du MAD, journaliste au service Culture

By Gaëlle Moury

Publié le 10/08/2024 à 13h19
Temps de lecture : 5 minutes


jeIl existe une forme de preuve chez Vilde Frang. Un jeu qui captive immédiatement. Qui impressionne. Qui touche. A 38 ans, la Norvégienne s’est imposée en quelques années seulement comme l’une des violonistes majeures de sa génération. La révélation des 20 dernières années. Le fruit d’un travail extrêmement rigoureux, depuis ses premiers pas à l’âge de 4 ans sous la direction bienveillante de ses parents. Très vite, son talent lui permet de se faire remarquer. À l’âge de 12 ans, elle est engagée par Mariss Jansons pour faire ses débuts sous sa direction avec l’Orchestre Philharmonique d’Oslo. De 2003 à 2009, elle rejoint la fondation d’Anne-Sophie Mutter, son mentor. En complément des formations reçues à Oslo, Hambourg (avec Kolja Blacher) et Kronberg (avec Ana Chumachenco). Depuis, elle a conquis les scènes internationales. Un talent qu’elle prouve également sur disque, dans un tout nouvel enregistrement du concerto d’Elgar.

Votre jeu allie virtuosité et liberté. Qu’est-ce qui vous guide ?



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