Vendredi 27 septembre 2024, à la tribune de l’ONU, Benjamin Netanyahu a demandé à l’Arabie saoudite de signer un accord de reconnaissance avec Israël. Quelques minutes plus tard, Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, était tué dans son quartier général de Beyrouth. En un mot et quelques bombes, le Premier ministre israélien a redéfini les vieilles tables du droit international.
Si le 7 octobre 2023 et les massacres perpétrés par le Hamas ont marqué le début d’une guerre meurtrière à Gaza entre Israël et le groupe islamiste palestinien, le 27 septembre 2024 restera comme la deuxième grande date de cette séquence dramatique qui secoue le Moyen-Orient. Orientez-vous pendant un an.
Ce jour-là, en effet, à la tribune de l’ONU à New York, le Premier ministre israélien a brisé les vieilles tables du droit international pour imposer son nouveau testament. ” Israël cherche la paix, Israël aspire à la paix, Israël a fait la paix et fera encore la paix. Pourtant, nous sommes confrontés à des ennemis sauvages qui cherchent à nous détruire », a-t-il d’abord déclamé avant d’annoncer que son pays doit « parvenir à un accord de paix avec l’Arabie saoudite. Une telle paixselon lui, serait une bénédiction pour le tourisme, le commerce, l’énergie, l’intelligence artificielle et bien plus encore. Ce serait un véritable tournant dans l’Histoire, une réconciliation entre La Mecque et Jérusalem « . Suite à son discours, huit avions de Tsahal ont largué 83 tonnes de bombes en dix secondes sur le QG du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, tuant son chef, Hassan Nasrallah, et causant de nombreux morts et blessés civils.
