La rédaction vous conseille
Le salon qui fêtera ses 50 ans l’année prochaine a renoué avec la tradition de l’invité et propose, pour cette 49e édition, quatre ambiances : le village des professionnels, celui du savoir-faire et de la seconde vie, le village gourmand et enfin celui des animations. . Des professionnels de l’artisanat seront réunis, qui donneront leurs conseils pour l’aménagement intérieur ou extérieur, la construction, la rénovation et la réalisation de projets. Bertrand Gapin, président de l’association organisatrice, et son équipe attendent 12 000 visiteurs.
Si je vous demande de me trouver le logement de mes rêves, comment allez-vous procéder ?
Je ne connais pas encore le marché d’Angoulême mais je vais regarder ce qui se passe sur internet, chez mes confrères. Y a-t-il plus d’acheteurs que de vendeurs ? Combien de temps faut-il pour mettre un bien en vente ? Je contacterai les agences bien implantées dans le secteur et les plus adaptées par rapport à votre demande. Mais cela prendra du temps, souvent deux mois. Il faut trouver le produit en dehors du marché, car vous l’aurez sûrement déjà ratissé. Les collègues sur place sont de bons relais.
Dans ce cas, qui reçoit la commission ?
Souvent, je prends la commission de l’acheteur et les agents qui m’ont aidé prennent la commission du vendeur. Et lorsque mes collègues allaient eux-mêmes chercher d’autres collègues, ils se partageaient les commissions. Quand il s’agit d’un petit produit, il m’arrive aussi de ne rien prendre.
Comment voyez-vous évoluer le marché immobilier ?
Nous allons entrer dans une nouvelle période. Les indicateurs reviendront au vert pour les acheteurs. Nous commençons à sortir la tête de l’eau. Les taux baissent, les prix vont baisser. Cela redynamisera le marché.
Pourquoi les prix de l’immobilier sont-ils si chers ? Les professionnels de l’immobilier n’ont-ils aucun moyen de réglementer ?
A Paris par exemple, on ne peut plus construire, et la ville reste très attractive. Il y a de plus en plus de gens qui veulent vivre dans la capitale et c’est vrai que ça devient un non-sens. J’adorerais avoir un impact sur les prix, mais même si nous les baissions, les vendeurs vendraient plus cher par d’autres moyens. En province, lorsqu’une ville est à deux heures de Paris, cela fait monter les prix en flèche.
Agent immobilier, est-ce toujours un bon métier ?
En ce moment, c’est un peu tendu. Il ne faut pas se dire que l’on va bien gagner sa vie tout de suite. Ceux qui s’en sortent sont ceux qui s’accrochent. J’avais trois agences à Paris. Il ne m’en reste plus qu’un dans le Marais. Le premier que j’ai ouvert. A Paris, on a beaucoup souffert. Les ventes se sont effondrées et nos dépenses restent les mêmes. C’est compliqué. Nous sommes passés d’un million de transactions en France par an à 800 000. Mais je fais ce métier depuis 17 ans et je suis toujours aussi passionné. Parce que nous accompagnons les gens dans les moments importants de leur vie. Je suis au bon endroit mais je réfléchis à réinventer le métier. Peut-être recommencer à chasser.
Quelle est la différence entre un chasseur d’appartement et un agent immobilier ?
Le chasseur ne vend pas. Il recherchera précisément un bien correspondant à un client. En faisant appel à des agents immobiliers, des marchands de biens, des particuliers, au bon endroit… L’agent vend une maison que quelqu’un vient lui apporter. Il proposera à son client la maison qu’il possède dans ses données.
Quel est votre logement idéal ?
A Paris, c’est un appartement avec terrasse. C’est mon cas. Si je devais vivre en province, ce serait une charmante maison avec de la verdure, une maison ancienne. On peut complètement adapter les vieilles maisons pour qu’elles ne consomment pas d’énergie.
Vous continuez à filmer pour M6. Quelle est votre relation avec Stéphane Plaza (1) ?
C’est une période compliquée et difficile pour lui. Je ne sais pas tout, on se voit peu, mais je maintiens qu’on se connaît depuis longtemps.
(1) L’agent immobilier présentateur de M6, Stéphane Plaza, est actuellement sous contrôle judiciaire, accusé de violences conjugales.
Salon de l’habitat à Carat Vendredi 4 octobre de 9h30 à 20h Samedi : de 9h30 à 19h Dimanche : de 9h30 à 18h Entrée gratuite.
