La prévenue de 25 ans ne dépasse pas 1,70 mètre, une silhouette fine, des petites lunettes sur le nez, mais le procès révèle une sorte de bourreau envers Son ex-compagne du même âge. Elle a été condamnée ce mardi 30 mai à huit mois de prison par le tribunal correctionnel de Bayonne pour violences conjugales sur une durée de deux ans, de 2021 à 2023.
“Elle a fait de sa vie un enfer.”
La violence est d’abord physique, avec des coups de poing, des égratignures et des crachats au visage.. Son compagnon de l’époque en sort avec des bleus, vient travailler avec un coquard, qu’il camoufle à l’aide de son masque à l’époque du Covid-19. A la maison, le jeune homme vit un calvaire. “Elle l’a séquestré sur le balcon, l’a empêché de dormir jusqu’à ce qu’elle soit au lit», s’insurge l’avocat de la victime.
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A ses côtés, le jeune homme est paralysé, ses deux jambes tremblent, sa tête est baissée et il ne prononcera pas un mot devant l’ensemble du public. L’accusé avait un contrôle psychologique total sur lui, avec humiliation, menaces sentimentales et dénigrement continu. Elle avoue avoir une relation toxique, être suivie par un psychologue et se met à pleurer à l’idée de perdre son emploi à cause d’une peine excessive. Le président lui rappelle que son ex-compagnon a eu dix jours d’ITT suite à son bilan psychologique.
Outre la peine de prison avec sursis, la jeune femme est condamnée à 4 000 euros de dommages et intérêts, ainsi qu’à une interdiction d’approcher et d’avoir des contacts avec la victime pendant trois ans.
