« En 2006, nous avons promis à notre peuple que si nous arrivions au pouvoir, nous reviendrons à la Constitution », Augustin Kabuya

« En 2006, nous avons promis à notre peuple que si nous arrivions au pouvoir, nous reviendrons à la Constitution », Augustin Kabuya
« En 2006, nous avons promis à notre peuple que si nous arrivions au pouvoir, nous reviendrons à la Constitution », Augustin Kabuya

L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) est déterminée à réviser la constitution. Dans une interview aux médias, Augustin Kabuya, secrétaire général du parti présidentiel, rappelle que cette initiative est une promesse faite à la population en 2006 et dont la parole doit être respectée.

« En 2006, nous, l’UDPS, n’étions pas d’accord avec cette constitution. Nous avons même promis à notre peuple qu’une fois arrivés au pouvoir, nous reviendrions à la Constitution. La population nous a fait confiance, elle nous a porté au pouvoir, qu’allons-nous faire ? Nous tiendrons également parole !il maintient.

Peu après son meeting de dimanche dernier au cours duquel il a dévoilé le projet de l’UDPS de toucher à la constitution, sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes ont lâché ses anciens tweets, datant des années 2014, 2015 et 2016, où il s’oppose farouchement à l’idée d’une révision. la constitution sous l’ère Kabila. En réaction, Kabuya a déclaré que cette position était obligatoire d’autant plus que le pays était en phase électorale.

« J’ai vu certaines personnes revenir à mes tweets. Oui! c’était ma position en 2006 par rapport à la constitution. Mais comme nous étions en train de nous rendre aux élections, nous étions obligés de respecter ce qui nous attendait, mais cela ne voulait pas dire que nous remettions en question notre position initiale.»il a répondu.

Le chef du parti présidentiel a énuméré ce qu’il a qualifié de lacunes dans la constitution de 2006, notamment dans toute la procédure menant à la nomination du Premier ministre. De la nomination d’un informateur pour une mission de deux mois visant à identifier la majorité au parlement, jusqu’aux négociations pour l’investiture du gouvernement, il juge ce délai très long pour que l’exécutif national commence ses travaux. C’est ainsi qu’il a calculé et conclu que le mandat de 5 ans est sur le papier, en réalité il est de 3 ans.

En outre, Kabuya trouve inacceptable que des candidats majoritairement élus soient exclus simplement parce que leurs partis et groupes politiques n’ont pas atteint le seuil électoral. D’où sa proposition de révision, tant pour la constitution, que pour la loi électorale en vigueur.

Samyr LUKOMBO

 
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