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ce que nous savons aujourd’hui sur le cancer du sein – et ce que nous ne savions pas hier

ce que nous savons aujourd’hui sur le cancer du sein – et ce que nous ne savions pas hier
ce que nous savons aujourd’hui sur le cancer du sein – et ce que nous ne savions pas hier

Chaque année, des équipes de scientifiques font des avancées dans la détection et le traitement du cancer du sein. Que sont-ils et comment améliorent-ils la vie et les soins des patients ?

Des traitements plus efficaces et plus courts

Les dernières avancées dans la recherche sur le cancer du sein se sont concentrées principalement sur le traitement de la maladie. ” Les techniques de radiothérapie ont évolué, permettant de mieux protéger les tissus sains, et de mieux concentrer les rayonnements dans la zone que l’on souhaite traiter, pour un meilleur bénéfice clinique. », nous raconte le Professeur David Azria, oncologue radiothérapeute, directeur du SIRIC Montpellier Cancer et co-fondateur de NovaGray.

Grâce à ces avancées, la durée des traitements est beaucoup plus courte, avec moins de séances de radiothérapie nécessaires aux patients. ” En 10 ans, pour traiter un seul sein sans atteinte ganglionnaire, on est passé de 25 séances nécessaires à 15, voire 5 dans certains cas.. »

Dans le cas des cancers du sein avec atteinte ganglionnaire, le nombre de séances peut également être réduit, comme cela a été annoncé en septembre lors du congrès de l’ESMO (Société européenne d’oncologie médicale) à Barcelone. ” Entre techniques plus efficaces et durée de traitement réduite, c’est une véritable avancée dans la prise en charge de nos patients. ! » se réjouit le professeur Azria.

Vers la personnalisation de la radiothérapie

Depuis 25 ans, le professeur Azria et son équipe travaillent à réduire les risques de toxicité après radiothérapie, c’est-à-dire l’apparition d’effets secondaires tardifs importants (rétraction cutanée, fibrose…), qui touchent 3 à 4 % des patients. . Pour ce faire, ils ont développé un protocole basé sur une simple prise de sang, permettant de savoir quels patients sont à risque de développer une toxicité.

Cette avancée permet de rassurer les patients qui ne risquent pas d’en être atteints, de raccourcir leur durée de traitement et de disposer d’un traitement mieux réparti sans risques. Mais aussi d’adapter les protocoles pour les patients à risque de toxicité. ” Aujourd’hui ce test est en phase de diffusion en France et en Europe, les professionnels de santé commencent à l’utiliser. Et en fonction du risque de récidive et de toxicité, nous pouvons proposer à chaque patient un régime de radiothérapie adapté. Cette personnalisation de la radiothérapie constitue une véritable avancée. »

Quelles sont les statistiques du cancer du sein en France aujourd’hui ?

« Le taux d’incidence du cancer du sein en France est assez stable, à 48 pour 50 000. » explique l’oncologue. ” Le dépistage n’est pas encore optimal, avec un taux d’observance de l’ordre de 50 %. Nous essayons d’améliorer la détection précoce et de proposer un programme de dépistage personnalisé basé sur les facteurs de risque du patient. »

Le taux de survie au cancer du sein est d’environ 70 à 75 %. ” En 30 ans, les pronostics de certaines pathologies du cancer du sein se sont grandement améliorés, grâce aux progrès du dépistage, du diagnostic précoce et des traitements. »

La chirurgie, elle aussi, est devenue plus raffinée. L’ensemble du parcours de soins du cancer du sein a connu une révolution en quelques décennies, grâce au travail de tous les acteurs. ” Nous visons désormais à parvenir à une guérison de 90 % de tous les cancers du sein. »

 
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