«Nous venons de perdre un monument» -Pierre Lapointe à propos du décès de Jean-Pierre Ferland

«Nous venons de perdre un monument» -Pierre Lapointe à propos du décès de Jean-Pierre Ferland
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« Si je fais mon travail comme je le fais aujourd’hui, c’est en grande partie grâce à Jean-Pierre Ferland », affirme Pierre Lapointe. Le journal s’est réuni lundi pour marquer le 20e anniversaire de son premier album.

Quand Pierre Lapointe parle avec des amis français qui ne connaissaient pas bien la musique québécoise, c’est les trois albums de Jean-Pierre Ferland Les Vierges de Québec, Soleil Et JAUNE, surtout, qu’il leur recommande d’écouter à chaque fois.

« On est tous d’accord pour dire qu’il est probablement dans le top 3 des plus grands albums qui ont été réalisés dans l’histoire de la musique au Québec. Cela a été fait dans un studio devenu mythique, par des musiciens légendaires, par un chanteur arrivé à maturité et qui faisait le métier depuis une dizaine d’années déjà et cela a été fait à une époque où tout explosait. C’est comme une situation d’affaires qui se cristallise dans cet album. «C’est un moment très important dans l’histoire de la chanson et du Québec», estime-t-il.

Le chanteur de 42 ans estime que Jean-Pierre Ferland a écrit « un nombre extraordinaire de chansons merveilleuses ». Il considère également l’homme derrière Une chance que nous avons comme un très grand auteur et un tout aussi grand mélodiste.

«Nous venons de perdre un monument», ajoute l’auteur-compositeur-interprète qui se dit tout à fait d’accord à l’idée de lui rendre hommage en lui offrant des funérailles nationales.

« Personne ne peut s’y opposer. Je trouve ça assez beau quand une carrière crée une telle unanimité”, ajoute l’artiste qui l’a rencontré à plusieurs reprises, mais qui n’était pas proche du chanteur décédé samedi dernier, à l’âge de 89 ans.

Des ponts entre le Québec et la

Pierre Lapointe rappelle qu’après Félix Leclerc et Claude Léveillée, Jean-Pierre Ferland fut l’un des premiers artistes à véritablement s’imposer dans le monde musical en France.

« Il a travaillé à créer des ponts entre la France et le Québec. Ce que je fais un peu aussi. Je suis un peu comme son petit-fils, d’un point de vue idéologique », dit-il.

Que retiendra-t-il du grand artiste Jean-Pierre Ferland ? « Il était très prolifique. Voir des gens qui n’ont jamais eu peur d’essayer des choses et qui ont autant travaillé et écrit, sans jamais s’arrêter, est pour moi un formidable modèle.

« Sa façon de chanter aussi. C’était un interprète très amateur de mots, très accessible à tous. Je l’ai beaucoup écouté, j’ai décortiqué presque tout ce qu’il faisait et j’ai beaucoup de respect pour lui. C’est vraiment une grande perte», murmure-t-il.

 
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