« On entend beaucoup que tout va mal ! » – .

« On entend beaucoup que tout va mal ! » – .
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Une trentaine d’organisations du Bas-Saint-Laurent participent cette semaine à un mouvement de grève provincial dont l’objectif est de défendre les droits sociaux et de protéger le filet social des Québécois.

Cette semaine de mobilisation se déroule sous le thème « Dégoûté d’être méprisé ».

: « prenons la semaine pour mettre ça pansement que nous posons sur les plaies ouvertes et mobilisons la population » », « texte » : « Depuis trop longtemps, de nombreux organismes communautaires, syndicats et groupes citoyens pallient à la négligence des gouvernements. On s’est dit : “prenons la semaine pour mettre sur pause ces pansements qu’on pose sur les plaies ouvertes et mobiliser la population””}}”>Depuis trop longtemps, de nombreux organismes communautaires, syndicats et groupes citoyens pallient la négligence du gouvernement. On s’est dit : « Prenons la semaine pour mettre ces pansement que nous plaçons sur les plaies ouvertes et mobilisons la population »indique Cassandre Vassart-Courteau, du Comité logement du Bas-Saint-Laurent, en entrevue à l’émission Réveil.

Une grève sociale est l’arrêt ou la réorganisation de nos activités pour pouvoir participer à des activités de mobilisationexplique celui qui est également membre du comité organisateur du mouvement au Bas-Saint-Laurent.

Les organismes communautaires de la région participeront au mouvement de différentes manières dans les jours à venir.

Par exemple, au Comité Logement, nous fermons le service aux locataires pour toute la semaine. Nous souhaitons rediriger les lignes vers nos adjoints pour leur faire connaître la réalité que vivent les locataires au quotidien.

Une citation de Cassandre Vassart-Courteau

Il peut également s’agir d’une réorganisation partielle des activités, d’un travailleur qui est libéré pour participer à des activités, etc.ajoute Émilie Laliberté, de la Table de concertation des groupes de femmes du Bas-Saint-Laurent, également membre du comité organisateur.

Incident lors d’une manifestation

Les manifestants ont traversé lentement les passages piétonniers de l’avenue de la Cathédrale à Rimouski.

Photo : Radio-Canada / Jean-Luc Blanchet

Une centaine de personnes ont participé lundi à une marche dans les rues de Rimouski pour donner le coup d’envoi de cette semaine de mobilisation. La manifestation visait à exiger un meilleur soutien financier du gouvernement aux groupes luttant contre la violence à l’égard des femmes.

La Table de concertation des groupes de femmes du Bas-Saint-Laurent, qui est à l’origine de cette mobilisation, reproche entre autres au gouvernement du Québec de refuser de reconnaître l’existence d’une discrimination systémique.

À deux reprises, un automobiliste a utilisé sa voiture pour bousculer un manifestant qui traversait l’avenue de la Cathédrale à proximité du palais de justice. Après quelques instants d’attente, l’automobiliste a rapidement quitté les lieux en empruntant une rue secondaire.

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Un automobiliste a poussé un manifestant, le faisant trébucher.

Photo : Radio-Canada

C’est vraiment choquantdéplore Carol-Ann Kack, de la table de concertation des groupes de femmes du Bas-Saint-Laurent. Des actions comme celles-là sont une étrange réponse lorsque nous dénonçons la violence.

Le manifestant n’a pas été blessé.

Une semaine à thèmes

Projections, ateliers créatifs, formations et fête de quartier sont au programme. Un thème différent sera abordé chaque jour jusqu’à la fin de la semaine.

Il s’agira entre autres du financement des services publics, du droit au logement et à un revenu décent. C’est sûr que c’est beaucoup, reconnaît Cassandre Vassart-Courteau. Mais on entend aussi beaucoup parmi la population dire que tout va mal.

Elle explique que c’est pour permettre aux Basses-Laurentides de sélectionner les questions avec lesquelles ils souhaitent se familiariser que la programmation a été divisée par thème.

Le secteur communautaire souhaite également, par cette initiative, créer des ponts entre les organismes de la région. Chaque organisation est prise dans ses propres problèmes, dans son propre épuisement, alors nous avons voulu aussi tester notre réseau, aller voir d’autres organisations et les mettre au courant de ce qui se passe de notre côté, explique Cassandre Vassart-Courteau. C’est rencontrer la population, mais aussi se rencontrer.

 
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