Un mouvement de soutien à Gaza et aux Palestiniens se développe depuis plusieurs jours sur les campus américains et en France. En France, vendredi 26 avril, une mobilisation pro-palestinienne a perturbé le bon fonctionnement de Sciences Po Paris, où la tension s’était particulièrement accrue avec l’arrivée d’une cinquantaine de manifestants pro-israéliens. Une manifestation qui s’est terminée après que la direction a annoncé un accord trouvé avec les manifestants. Ce lundi, c’est à la Sorbonne qu’une mobilisation similaire a eu lieu. Les policiers ont dû pénétrer dans l’établissement pour évacuer les manifestants qui avaient installé des tentes à l’intérieur des bâtiments.
Comme plusieurs élus de La France insoumise (LFI), Rima Hassan, en 7e position sur la liste pour les élections européennes, était présente en soutien aux manifestants à Sciences-Po. Le militant franco-palestinien avait appelé à “soulèvement”. Ce lundi matin, sur le plateau de https://twitter.com/telematin/status/1784827705797530100?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1784827705797530100%7Ctwgr%5Ea46cffb4f4d6e494cb5a90823c5e3cdfda99a9ef%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.bfmtv.com%2Fpolitique%2Fla-france-insoumise%2Fmobilisation-pro-palestine-aubry-assure-ne-pas-instrumentaliser-le-conflit-hassan-maintient-son-appel-au-soulevement_AN-202404290515.htmlelle a indiqué qu’elle « totalement assumer » ses paroles et a réitéré son appel « à une mobilisation non seulement dans les universités, (mais) dans toute la France ».
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Une position partagée par le leader de LFI, Manuel Bompard, qui a déclaré, sur Public Sénat, vouloir « que toutes les mobilisations prennent de l’ampleur qui permettront de faire pression sur le pouvoir en place » de sorte que la « Le drame humain qui se joue à Gaza s’arrête le plus rapidement possible. » Après le blocage de Sciences Po, le Premier ministre, Gabriel Attal, a accusé « une minorité agitée par les forces politiques, notamment La France insoumise » de « chercher à perturber le fonctionnement de cette institution ». Et le coordinateur de LFI a répondu que « Les étudiants ne sont ni manipulés ni exploités ».
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