La Journée nationale du souvenir des victimes de la Déportation est célébrée chaque année le dernier dimanche d’avril, anniversaire de la libération des camps de concentration en 1945. A Chaumont, une première cérémonie a eu lieu à 10h30 au cimetière de Clamart. , un deuxième à 11h30 avenue desUnis.
En présence des autorités civiles et militaires, au premier rang le sous-préfet, Guillaume Thirard, Christine Guillemy, maire, Anne-Marie Nedelec, sénatrice, Patrick Viard, conseiller départemental, le général Stéphane Duduit, directeur de l’école de gendarmerie, Lieutenant-colonel Alexandre Rothé, délégué militaire départemental adjoint, la cérémonie a débuté par la lecture par de jeunes pompiers des noms de 37 déportés exterminés. Puis le sous-préfet a lu le message officiel rédigé par un collectif d’associations patriotiques.
Après quelques sinistres rappels, il se termine ainsi : « Restons mobilisés contre le fanatisme, contre la résurgence des idéologies de haine et d’exclusion et unissons dans un même hommage tous ces êtres humains dont la vie a été écrasée à cause de leur résistance, de leur croyance, de leur leur origine ou leur orientation sexuelle, au nom d’un régime fasciste, expansionniste et dominateur. Plus que jamais, notre combat est celui de la liberté et de la paix.
Puis Jean-Marie Mosèle, directeur de cabinet du maire, a lu les paroles du Chant des Marais avant le dépôt de gerbes, par Éric Vigneron au nom des familles de déportés, par Didier Courrèges au nom du Souvenir Français, par Christine Guillemy pour la Ville et par le sous-préfet. Au monument de la résistance, avenue desUnis, c’est Éric Vigneron, dont le grand-père est mort en déportation, qui a lu le message officiel, avant un nouveau dépôt de gerbes.
