Par Laurent Fortin
Publié le
29 avril 24 à 17h37
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Là la livraison du courrier a repris cela lundi 29 avril dans le secteur de Loire-Divatte. Pendant une semaine, le centre Saint-Julien-de-Concelles tournés vers ralenti. LE 12 employés étaient tous en grève. Seulement le intérimairesaccompagné par certains employés en rotation sur le Vendée et le Loire-Atlantiquea été réquisitionné pour maintenir un activité minimale.
Et encore, vendredi, 5 des 8 intérimaires ont rejoint le mouvement.
Un retour à la normale, pour évacuer tout le courrier sur les communes du Loroux-Botterau, Le Landreau et Divatte-sur-Loire, est prévu dans le courant de la semaine.
Après négociationsle personnel avait le sentiment d’avoir été entendu beaucoup de leurs revendications et reçu garanties. Il a alors retourné au travail.
C’est même une victoire, comme en 2015 (maintien des tournées) et 2021 (ndlr. embauche permanente d’un intérimaire), deux autres grèves qui ont marqué le centre.
Les porte-parole.
« Suite à une nouvelle rencontre entre la direction et les organisations syndicales, le les propositions faites ont été acceptées“, avons-nous nuancé à la Poste.
Une visite sauvegardée et un bonus
Dans les faits, une seule des trois tournées à supprimer a été enregistrée. « L’un est toujours en attente. Onné ne perdez pas espoir. D’autant plus que nous affirmons toujours le surplus d’activités depuis que nous avons retrouvé la distribution des imprimés publicitaires »Sylvain Lamblot a tenu à préciser. Une vingtaine d’employés a reçu l’assurance de toucher une prime compensation pour perte de pouvoir d’achat, 700 euros.
D’autre part, aucun des travailleurs temporaires n’a obtenu un poste permanent.
Mais la Poste s’est engagée à examiner de très près la situation de quatre d’entre eux. Ils savent qu’ils sont illégaux puisque certains sont en mission de longue durée et sans excès d’activité. La Poste a déjà été sanctionnée pour cela : 40 000 euros en 2022 pour des situations similaires à Mouzillon. Mais la requalification n’a pas pu se faire puisque l’heure de la justice n’est pas l’heure de l’emploi. L’entreprise ayant mis fin à leur mission, les salariés ont dû chercher un autre emploi car le jugement est tombé deux ans plus tard. Et rien n’oblige l’entreprise à les reprendre.
Le même combat a été mené pour deux intérimaires de Montbert : les prud’hommes rendront leur verdict le 5 juillet.
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