L’accélération de l’inflation en Allemagne n’a pas effrayé la Bourse de Paris, Philips s’est envolé pour Amsterdam

L’accélération de l’inflation en Allemagne n’a pas effrayé la Bourse de Paris, Philips s’est envolé pour Amsterdam
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La Paris a pris peu d’initiatives ce lundi, journée assez « légère » en termes de résultats d’entreprises mais qui a été riche en données sur l’inflation en Europe. Les opérateurs ne s’inquiétaient pas d’une accélération des prix à la consommation en Allemagne, celle-ci était attendue par consensus. L’indice CPI harmonisé aux normes européennes a augmenté de 2,4% sur un an en avril outre-Rhin, après une hausse de 2,3% le mois précédent. C’est l’énergie qui a été l’un des principaux moteurs de la légère hausse des prix.

Une dynamique similaire a également été observée en Espagne dans la matinée, avec une accélération à 3,4% sur un an après que le gouvernement a continué de supprimer les aides qui ont permis de contenir la flambée des coûts de l’énergie. Les données pour l’ensemble de la zone euro, attendues mardi, devraient afficher un chiffre global de 2,4%, inchangé pour la première fois cette année. Mais il devrait y avoir un nouvel apaisement des tensions sous-jacentes.

Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne, a prévenu lors de la dernière réunion de politique monétaire que l’inflation fluctuerait dans les mois à venir en raison des effets de base. Un rebond de l’inflation, pour peu qu’il ne s’écarte pas des estimations, ne devrait donc pas empêcher la BCE de réduire ses taux en juin, comme cela est largement anticipé. L’incertitude porte davantage sur ce qu’elle décidera ensuite. Franziska Palmas, d’ING, estime que de nouveaux assouplissements sont très probables, mais leur ampleur dépendra du degré de désinflation dans les services.

En clôture, le Cac 40 a perdu 0,29%, à 8.065,15 points, dans un volume d’affaires de 2,86 milliards d’euros. A New York, le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq Composite sont en hausse symbolique.

Un ton belliciste attendu de la part de la Fed

Le principal événement monétaire de la semaine reste évidemment les deux jours de réunion de la Fed. Elle se terminera mercredi, alors que les marchés européens seront fermés pour la fête du Travail. Mais les investisseurs suivront toujours les déclarations du président de l’institution, Jerome Powell, concernant les perspectives de taux de la banque centrale. Et un ton belliciste est plus que prévu de sa part avec la confirmation de la ténacité de l’inflation ces derniers mois.

“Alors que toutes les mesures des prix à la consommation montrent une forte accélération au cours des trois ou quatre derniers mois, le FOMC est appelé à revenir sur ses prévisions antérieures d’un assouplissement significatif des taux cette année, ont écrit les économistes de Société Générale dans une note aux clients. Cela dit, les marchés ont déjà considérablement réduit leurs attentes en matière de baisse des taux, donc à moins que le président Powell n’évoque la possibilité d’une hausse, l’impact sur le marché devrait être modeste. » Un premier assouplissement n’est pas attendu avant septembre, contre juin il y a seulement quelques semaines, pour un peu plus de 30 points de base d’assouplissement au total cette année.

L’Etat aide Atos, Philips règle ses différends aux Etats-Unis

Du côté des entreprises, Atos rebondit de 19% après l’annonce, hier, par le ministre de l’Economie, d’une offre de rachat faite au groupe informatique afin que l’Etat puisse reprendre ses activités dites “souveraines” de systèmes utiles. pour la dissuasion, les commandements de l’armée et les services de renseignement. Le quotidien Les Echos évoque un prix allant de 750 à 900 millions d’euros, selon ses sources.

A Amsterdam, Philips décolle de 28% (+47% au plus haut de la séance) après un accord aux Etats-Unis pour 1,1 milliard de dollars pour régler des litiges concernant des dommages corporels liés à ses respirateurs contre l’Apnée du sommeil. Un montant colossal, certes, mais inférieur aux craintes du marché.

Porsche a chuté d’un peu moins de 3% à Francfort après avoir livré ses pires résultats trimestriels depuis son introduction en bourse fin septembre 2022.

 
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