le gouvernement va « porter plainte » contre Mélenchon

le gouvernement va « porter plainte » contre Mélenchon
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La ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau a annoncé dimanche 27 avril une plainte contre Jean-Luc Mélenchon pour « injure publique », après que le leader de LFI a fait un parallèle entre le président de l’université de et le nazi Adolf Eichmann.

La ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau, invitée de BFMTV ce dimanche 28 avril, a annoncé que ministère allait porter plainte contre Jean-Luc Mélenchon pour « injure publique devant agent public ».

“Cette exploitation violente, avec des appels de ce type, est inacceptable”, a dénoncé le ministre sur le plateau de BFMTV.

Mi-avril, le leader de la insoumise faisait un parallèle entre le leader nazi Adolf Eichmann – l’homme chargé de mettre en œuvre la « Solution finale » – et le président de l’Université de Lille, qui avait décidé d’annuler une conférence sur la Palestine qui avait été annulée. organisée sur le campus, comme l’avaient demandé plusieurs dirigeants de droite.

«’Je n’ai rien fait’, a déclaré Eichmann. «Je n’ai fait qu’obéir à la loi telle qu’elle était dans mon pays». Alors ils disent qu’ils obéissent à la loi et qu’ils mettent en œuvre des mesures immorales qui ne sont justifiées par rien ni personne », a-t-il déclaré.

“C’est une insulte publique”

« La majorité des conférences et débats se tiennent dans nos universités où les présidents sont là pour assurer la sécurité de chacun », a poursuivi Sylvie Retailleau, avant d’expliquer les raisons de l’annulation de Lille. « Pourquoi la conférence de Lille a-t-elle été annulée après l’avoir autorisée ? Parce qu’il y avait des manifestations qui allaient avoir lieu et le président a été informé qu’il y avait un risque pour l’ordre public.»

Son ministère a précisé à l’AFP que « 19 conférences LFI ont eu lieu depuis le début de l’année dans des établissements d’enseignement supérieur français sous la tutelle du ministère » et que « trois ont été annulées en raison de risques de troubles à l’ordre public, trois n’ont pas été autorisés pour les mêmes raisons ou pour non-respect du cadre interne de l’université.

Dans un entretien à L’Opinion dimanche, le président de l’Université de Lille Régis Bordet a de son côté affirmé que « le cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le rectorat et la préfecture (les ont) contactés pour s’enquérir des Dans cette situation, à aucun moment il n’y a eu la moindre volonté de leur part d’influencer la décision », a-t-il déclaré.

Jeanne Boulant Journaliste BFMTV

 
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