Le groupe informatique français Atos, en difficulté, dont l’Etat souhaite racheter les activités souveraines, a sensiblement accru ses besoins de financement dans un nouveau business plan dévoilé lundi 29 avril, après un début d’année décevant. Avant la date limite fixée vendredi à ses créanciers pour soumettre des propositions de refinancement, l’entreprise a expliqué avoir désormais besoin de 1,1 milliard d’euros de liquidités pour son activité en 2024-2025 (contre une estimation de 600 millions d’euros précédemment).
Elle a également indiqué vouloir réduire sa dette brute de 3,2 milliards d’euros, soit environ 5 milliards, alors qu’elle souhaitait initialement la réduire de moitié.
Ces nouveaux paramètres ont été établis après un premier trimestre au cours duquel le chiffre d’affaires d’Atos a baissé de 11 %. Jeudi dernier, après la publication de son chiffre d’affaires trimestriel, le groupe a annoncé qu’il repoussait d’une semaine le délai fixé à ses créanciers, car sa situation allait nécessiter davantage d’argent frais.
Ce besoin pourrait être en partie satisfait par l’État, qui s’est présenté ce week-end avec une lettre d’intention pour marquer son intérêt pour les activités régaliennes de l’ancien fleuron de la French Tech, qui doit être là l’un des piliers technologiques des JO de Paris. Jeux. En réponse à cela…