les milliards provenant du pétrole placent le climat au deuxième rang

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Aux frontières de l’Afrique, une ombre paradoxale se profile : l’Ouganda, pays à la fois fragile et ambitieux, aspire à devenir un nouvel acteur pétrolier, remettant en cause l’engagement mondial en faveur du climat.

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Le rêve d’une économie pétrolière

Alors que le monde cherche à s’affranchir progressivement des énergies fossiles, l’Ouganda continue d’avancer sur un projet audacieux : devenir un pays producteur de pétrole en 2024. Une intention certes controversée, compte tenu du consensus mondial sur la nécessité d’abandonner progressivement ces énergies. , comme convenu lors de la COP28 à Dubaï en décembre 2023. Malgré cela, l’Ouganda ose imaginer une trajectoire similaire à celle de pays comme la Norvège, qui a utilisé ses ressources pétrolières pour diversifier son économie et garantir sa richesse bien au-delà de l’or noir.

L’atterrissage imminent dans le club des exportateurs

L’Ouganda n’est pas seul dans cette quête. D’autres pays africains, comme le Sénégal ou le Niger, emboîtent également le pas et préparent leur entrée dans le cercle fermé des exportateurs d’or noir. Le projet d’oléoduc chauffé auquel se consacre le pays pourrait jouer un rôle déterminant dans ce boom pétrolier naissant. Le gouvernement ougandais soutient activement cette initiative, estimant qu’elle peut être une bonne opportunité pour sortir du marasme économique et social dans lequel le pays est plongé.

Fantasme de richesse ou quête désespérée ?

Certains analystes qualifient cette initiative d’attaque environnementale. Et pourtant, pour l’Ouganda, l’appétit pour l’or noir dépasse l’aspect financier : c’est aussi une manière d’aspirer à autre chose que le spectre de la pauvreté qui plane sur le pays. Avec un produit intérieur brut par habitant parmi les plus faibles au monde, l’Ouganda voit dans le projet pétrolier une opportunité de créer des emplois, de stimuler l’économie et d’améliorer les conditions de vie de sa jeune population. mais surtout rural.

Une garantie pour l’avenir

L’Ouganda envisage déjà un avenir où sa manne pétrolière pourra lui permettre de réaliser son rêve de prospérité. Elle compte suivre l’exemple de la Norvège, qui a utilisé ses revenus pétroliers pour diversifier son économie et assurer sa richesse à long terme. Cette ambition ougandaise dépasse les frontières du pays et touche la région africaine des Grands Lacs, jusqu’ici principalement axée sur les économies basées sur l’agriculture.

Un paradoxe économique et environnemental

Il n’en reste pas moins que l’Ouganda est confronté à un paradoxe difficile à résoudre : comment concilier ambition pétrolière et respect de l’environnement ? Le caractère controversé de son projet met en lumière les défis auxquels il est confronté dans un monde de plus en plus préoccupé par le changement climatique. L’Ouganda pourrait-il réussir à mener à bien ce projet climato-sceptique, tout en respectant les accords environnementaux mondiaux ? Le pays saura-t-il osciller entre les aspirations à la prospérité et la nécessité de préserver l’environnement pour les générations futures ?

 
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