Combien êtes-vous susceptible de payer de plus aujourd’hui ?

Combien êtes-vous susceptible de payer de plus aujourd’hui ?
Combien êtes-vous susceptible de payer de plus aujourd’hui ?

Le 1er octobre 2024 est synonyme de nombreuses évolutions qui touchent tous ou presque tous les Français. En plus des changements liés à la CAF, le prix du gaz augmente et la facture risque de s’alourdir même si certains d’entre nous ont déjà rallumé le chauffage.

Le quotidien des Français va changer le 1er octobre, alors que la Fashion Week de Paris se termine aujourd’hui. On sait par exemple qu’Anne Hidalgo avait demandé que la vitesse maximale autorisée sur le périphérique parisien soit abaissée à 50 km/h à partir de ce jour, alors que les APL doivent augmenter de 3,26 %, dans une tout autre situation. registre. Au total, les petites pensions vont augmenter, à hauteur de 50,94 euros supplémentaires par mois. Ce coup de pouce souhaité par le gouvernement devrait bénéficier à 850 000 Français compte tenu des conditions posées. Pour en bénéficier, vous devez percevoir moins de 847,57 euros par mois, majoration comprise, et au maximum 1 352,23 euros par mois avec une pension complémentaire.

Par ailleurs, l’application Paylib doit progressivement disparaître avec le déploiement aujourd’hui de Wero, dans toutes les banques françaises, afin de faciliter le paiement instantané entre vous et vos proches. Dans le même temps, le prix du gaz augmente à nouveau, ce qui impactera inévitablement les ménages. La facture risque d’être salée cet hiver !

Une augmentation de plus de 5%

Même si le prix du gaz avait quelque peu baissé le mois dernier, il a recommencé à augmenter le 1er octobre, passant de 130,21 euros à 137,20 euros le mégawattheure, ce qui représente une augmentation de 5,37 %. C’est considérable. D’autant que le gaz ne sert pas qu’à faire fonctionner les chauffages, déjà rallumés par certains Français en raison de la météo imprévisible. Le gaz est également utilisé pour chauffer l’eau et faire fonctionner les plaques de cuisson. Là-bas, le prix moyen du KWh passe de 0,13 euros à 0,14 euros. Pour le chauffage, le prix sera de 0,11 euros le KWh au lieu de 0,10 euros. Toutes ces données sont accessibles à tous les Français. « Depuis la fin des tarifs réglementés du gaz le 30 juin 2023, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) publie chaque mois un prix de référence pour la vente du gaz naturel aux consommateurs résidentiels », indique-t-on sur le site du Service public.

Mais que signifie le prix ? Il s’agit du tarif selon lequel le gaz naturel est « variable et publié à titre indicatif », dans le sens où il « représente une estimation moyenne des coûts supportés par les fournisseurs pour la fourniture de gaz naturel à un client résidentiel ». Le prix de référence est très utile aux consommateurs puisque c’est à partir de lui qu’ils peuvent comparer les offres des différents fournisseurs qui, maintenant que les prix réglementés ont disparu, peuvent les construire librement et sans aucune contrainte. Les abonnés seront-ils vraiment les grands gagnants de cette libéralisation ?

Le chauffage au gaz est de moins en moins populaire

Si le nombre de logements chauffés au gaz a sensiblement diminué ces dernières années, notamment depuis 2022, après le déclenchement de la guerre en Ukraine qui a entraîné une hausse des prix. C’était « la première fois depuis longtemps » selon GRDF, principal distributeur de gaz en . « Les gens s’inquiètent un peu des prix, de l’approvisionnement et un peu aussi de l’image depuis qu’ils ont entendu dire que le gaz finance la guerre en Ukraine, ce qui est une vision fausse et caricaturale. aussi l’inflation qui fait que les gens ne peuvent pas investir rapidement. Il faut vraiment que la chaudière éclate pour que la décision soit prise”, expliquait alors la directrice générale de GRDF, Laurence Poirier-Dietz, au Parisien.

Cette année-là, le gouvernement publiait les résultats d’une étude comparative des différents types d’énergie avec lesquels les Français chauffaient leur logement. Le gaz naturel arrive très loin en tête, avec 41 %, devant l’électricité (37 %) et le pétrole (13 %). Les deux premiers moyens de chauffage représentaient encore à eux seuls 78 % du stock.

 
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