« Le bien-être sexuel des femmes est aussi important que tout autre bien-être » – .

« Le bien-être sexuel des femmes est aussi important que tout autre bien-être » – .
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AAvec le temps, le désir féminin s’émousse parfois. Surtout si des problèmes de santé s’en mêlent. C’est exactement ce qui tombe sur la Californienne Rebekah Tonnerieux, basée à Bordeaux. A l’aube de ses 40 ans, pas question d’abandonner. Elle cherche – et trouve – des solutions : podcasts, livres, jeux. Et ça marche, « petit à petit j’ai trouvé le chemin d’une vie sexuelle épanouie », raconte-t-elle.

Rebekah souhaite ce bonheur à tous…

AAvec le temps, le désir féminin s’émousse parfois. Surtout si des problèmes de santé s’en mêlent. C’est exactement ce qui tombe sur la Californienne Rebekah Tonnerieux, basée à Bordeaux. A l’aube de ses 40 ans, pas question d’abandonner. Elle cherche – et trouve – des solutions : podcasts, livres, jeux. Et ça marche, « petit à petit j’ai trouvé le chemin d’une vie sexuelle épanouie », raconte-t-elle.

Rebekah souhaite ce bonheur à toutes les femmes. Une enquête lancée sur les réseaux sociaux confirme qu’elle n’est pas seule à traverser les déserts… Pour autant, il n’existe aucune association dédiée « exclusivement au bien-être intime des femmes », s’insurge-t-elle. . D’où l’idée de mettre en place une structure. Nom de code : Je rougis. Objectif : créer des activités pour que les femmes puissent apprendre, partager et s’exprimer sur leur sexualité. Se reconnecter à son corps, malade ou non. « On ne se sent pas sexy avec une intraveineuse », souffle Rebekah, qui souffre d’une maladie génétique. Cela dit, je rougis s’adresse à toutes les femmes.

“On rit beaucoup et petit à petit, les visages s’ouvrent, la parole se détend”

Et dès les premiers ateliers, ils sont là. Des filles de tous âges : 20 ans, mais aussi plus de 70 ans. Au programme, conférences animées par des experts, ateliers découvertes, sex cafés et groupes de conversation. L’occasion par exemple de tout savoir sur le périnée, de rencontrer une sexologue ou d’admirer un défilé de lingerie. Un seul mot d’ordre : non-jugement et bienveillance.

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Liberté de ton

Mais pas seulement : si I Blush a immédiatement rencontré son public – et son succès – c’est aussi grâce à sa fondatrice : avec son accent américain et sa formation de pédagogue, elle aborde le sujet sans chichi, sans vulgarité. « Si nécessaire, j’utilise mon exemple personnel pour mettre le groupe à l’aise. Et surtout, j’explique qu’on n’a jamais besoin de justifier ses choix, qu’il s’agisse de la pilule ou de l’épilation du bikini. » Libérateur. « On rit beaucoup et petit à petit, les visages s’ouvrent, la parole se délie », commente Magali Vincent. Ce coiffeur en reconversion suite à de gros problèmes de santé s’est présenté sur la pointe des pieds à un rendez-vous. Elle n’est plus jamais repartie.

De fil en aiguille, l’association a créé un véritable réseau de partenaires bienveillants autour des femmes. Un carnet d’adresses complet du gynécologue au rayon librairie érotique en libre accès. En un an, 19 événements et 13 soirées ont rassemblé quelque 180 participants.

Et les hommes dans tout ça ? « Ils ne sont pas invités, cela briserait la dynamique et la liberté de ton. Les femmes méritent une place juste pour elles », rétorque Rebekah. « Mais ils en profitent indirectement », glisse-t-elle. Et ce n’est pas fini. Rebekah souhaite lancer un festival thématique « pour occuper l’espace public et normaliser le sujet du bien-être sexuel des femmes, qui est aussi important que tous les autres bien-êtres. Il faut que cela change, pour que les femmes puissent parler de sexe sans rougir. »

 
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