Dans une course infernale au maintien, les compositions du PSG font beaucoup parler. Après que le président du Havre Jean-Michel Roussier s’est plaint du onze de départ aligné par les Parisiens lors du match contre Clermont (1-1), début avril, estimant que c’était « la cerise sur le gâteau d’une semaine ». ce qui a fait monter la colère», c’est au tour du FC Metz de trancher.
Face à ces mêmes Havrais, Luis Enrique est une nouvelle fois passé à l’action en prévision de la demi-finale aller de Ligue des Champions face au Borussia Dortmund. Avec Kylian Mbappé titulaire sur le banc samedi, les Parisiens ont évité de peu la défaite, grâce à l’égalisation de Gonçalo Ramos en fin de match (3-3). Ce point reste tout de même important pour les Havrais dans la course au maintien, eux qui sont 15èmes, mais à égalité de points avec les Messins 16èmes.
Dans l’Est de la France, cette décision des Parisiens fait jaser. Après la défaite contre Lille 1-2, l’entraîneur de Metz Laszlo Bölöni a souligné devant la presse que c’était « la deuxième fois que cela arrive. » « Comment ai-je le droit de m’exprimer ? Qui a le droit de s’exprimer là-dessus ? C’est peut-être plus intelligent pour moi de me taire. Mais si je me tais et ne dis rien, c’est que je dis beaucoup de choses », a-t-il poursuivi en souriant.
Après le coup de gueule du président havrais, Bölöni a également réagi au onze du PSG face aux Clermontois. S’il a reconnu avoir été “dérangé”, le technicien a expliqué qu’il ne voulait pas “offenser le PSG, ni les joueurs qui l’utilisaient en disant que c’était l’équipe B”.
Reste désormais à savoir si les Messins bénéficieront du même traitement de la part du PSG qu’ils affronteront lors de la dernière journée, le 18 mai. Ce sera à une semaine de la finale de la Coupe de France. Ce sera aussi le dernier match de championnat d’un certain Kylian Mbappé. Sa simple présence en tant que titulaire donnerait un tout autre visage à un PSG qui sera alors sacré depuis longtemps.
