Nicolas Sarkozy supports Bruno Retailleau

Nicolas Sarkozy supports Bruno Retailleau
Nicolas Sarkozy supports Bruno Retailleau

Critiqué jusqu’au sein du camp présidentiel pour ses récentes prises de position sur l’Etat de droit et l’immigration, Bruno Retailleau reçoit le soutien de son prédécesseur Place Beauvau, Nicolas Sarkozy. « Se faire agresser par ceux qui l’attaquent, c’est plutôt bon signe », estime l’ancien chef de l’Etat.

Nicolas Sarkozy applaudit à deux mains. L’ancien président de la République salue ce lundi 30 septembre les débuts de Bruno Retailleau au poste de ministre de l’Intérieur, estimant sur Europe 1 que ce dernier a “juste de privilégier la fermeté à l’humanité” en matière d’immigration et d’humanité.

Un soutien bienvenu pour ce ténor de LR qui se retrouve sous le feu des critiques de la gauche mais aussi d’une partie du camp présidentiel ce lundi, après une remise en cause de l’État de droit et des positions sur l’immigration applaudie par l’eurodéputée d’extrême droite Marion Maréchal.

Les critiques ? Un « bon signe », selon Sarkozy

Lui-même ministre de l’Intérieur à deux reprises sous Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy défend son lointain successeur. « Être attaqué par ceux qui l’attaquent est plutôt un bon signe », dit-il en déclarant :

“Dès que quelqu’un veut faire quelque chose, il est immédiatement accusé d’être quelque part entre Hitler et Laval.”

Pour l’ancien chef de l’Etat, on ne peut plus aborder l’immigration ou la sécurité en évoquant « la fermeté » d’un côté et « l’humanité » de l’autre, comme l’a fait Michel Barnier lors de son premier entretien. Selon lui, le Premier ministre devra « choisir » entre les deux et Bruno Retailleau « a raison de vouloir privilégier la fermeté ».

D’une certaine manière, Nicolas Sarkozy appelle le locataire de Matignon à départager Bruno Retailleau et Didier Migaud, le ministre de la Justice, alors que les deux hommes se sont opposés à plusieurs reprises la semaine dernière sur la politique pénale. « On ne peut pas satisfaire à la fois la place Beauvau et la place Vendôme », juge-t-il.

« Un parti de gouvernement gouverne »

Plus généralement, le fondateur du parti Les Républicains se félicite que sa famille politique participe au gouvernement, alors qu’il plaide pour un rapprochement avec la macronie dès 2022. « Un parti de gouvernement gouverne », dit-il, fixant le cap du « ralliement ». pour 2027 afin d’éviter un « second tour Le Pen-Mélenchon ».

En attendant qu’une « incarnation évidente » se dessine, « il faut une bonne stratégie », selon Nicolas Sarkozy, qui met en avant une ligne politique qu’il connaît bien… Celle de sa campagne victorieuse de 2007.

«Je pense depuis très longtemps que l’axe politique, la matrice politique de la France, c’est la droite populaire. Si vous me permettez l’expression, la droite qui est au bord des routes pour le Tour de France. La droite qui aime travailler, qui ne veut pas entendre parler de ces 35 heures, qui veut gagner plus, travaille plus», explique-t-il. Avec ce mantra, les électeurs qui ont abandonné LR « reviendront très vite », assure Nicolas Sarkozy.

 
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