38 ans après la catastrophe de Tchernobyl, plusieurs personnes se sont rassemblées devant la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) pour commémorer cette catastrophe, dimanche 28 novembre. Elles réitèrent également leur opposition à la création de deux EPR, souhaitée par les élus locaux. fonctionnaires, dans la municipalité.
Les antinucléaires veulent être entendus. 38 ans après la catastrophe de Tchernobyl, plusieurs militants se sont retrouvés dimanche 28 avril devant la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) pour commémorer cet accident. Ils souhaitent également réitérer leur opposition au nucléaire.
Cette énergie suscite encore tant de débats. Début mars, les élus de la collectivité des Deux-Rives ont donné un avis favorable à la construction de deux réacteurs EPR à Golfech (Tarn-et-Garonne). Un projet aux antipodes de la production renouvelable à privilégier, selon les militants. “L’énergie nucléaire, on arrête tout et on réfléchit», est le leitmotiv répété lors de ce rassemblement.
“Impossible de voir ces deux EPR compte tenu du problème de l’eau dans la Garonne. C’est une position politique parce que M. Baylet (président de la communauté de communes de Deux Rives) sait très bien que c’est impossible» souligne André Crouzet, membre du collectif Stop Golfech, présent aujourd’hui devant la centrale.
“Il faut s’opposer fermement aux volontés de ces élus locaux“rappelent le réseau citoyen de surveillance de la radioactivité Golfech Le-Blayais et Stop Golfech.”L’urgence absolue est de réduire nos besoins énergétiques et d’utiliser des moyens de production renouvelables d’ici 2030. Ce n’est pas le cas du nucléaire !‘»
Du côté des élus, la lecture est différente. “Le chef de l’Etat a relancé la filière nucléaire. Il a déjà enregistré la création de sept nouveaux réacteurs sur différents sites» rappelait Jean-Michel Baylet il y a un mois. “L’arrivée de ces deux nouveaux réacteurs créerait 5 000 emplois dans la région. C’est important pour notre indépendance énergétique, y compris en Occitanie.“
Si le projet est retenu, ces EPR de deuxième génération ne seraient pas mis en service avant 20 ou 30 ans.
