un garde piégé par une opération « Mr Big »

un garde piégé par une opération « Mr Big »
un garde piégé par une opération « Mr Big »

L’ouverture du procès d’une baby-sitter accusée d’homicide involontaire sur un bébé a révélé qu’une technique d’enquête de type « Mr Big » a conduit à son arrestation.

Diana Torres-Acosta, une femme de 42 ans, est accusée d’avoir causé la mort d’une fillette de 13 mois en juillet 2019. La victime avait récemment fréquenté la garderie familiale que Torres-Acosta gérait dans son appartement du quartier Limoilou. district.

La méthode Monsieur Grand consiste à convaincre un suspect d’effectuer diverses tâches au nom d’un individu ou d’une organisation fictive jusqu’à ce qu’une relation de confiance soit établie. Le suspect est alors amené à rencontrer un autre individu qui lui demandera d’accomplir une tâche encore plus ardue, en échange d’une ultime preuve de confiance. C’est à ce moment que le suspect est amené à avouer un crime dont il est soupçonné.

Dans un premier temps, la police québécoise a ciblé quatre adultes pour expliquer les blessures de l’enfant, qui s’apparentaient au syndrome du bébé secoué.

Les enquêteurs ont ensuite retiré les parents de la victime de la liste des suspects, pour se concentrer sur la baby-sitter et son compagnon.

C’est dans ce contexte que le Service de police du Québec a demandé l’intervention de l’escouade mixte d’infiltration en crime majeur, nouveau nom pour désigner les enquêtes d’infiltration du type Monsieur Grand.

La photo de l’accusée, Diana Torres-Acosta, dans les documents obtenus du tribunal.

Photo : Radio-Canada / Yannick Bergeron

En février 2020, l’équipe d’infiltration est entrée en action. C’est ainsi que Diana Torres-Acosta et son partenaire ont été approchés pour travailler pour une entreprise fictive. Cette entreprise était en fait une mise en scène policière ayant pour but d’élucider la mort de la petite victime. La pseudo-entreprise proposait divers services, comme le ménage et la livraison.

Blessures graves

L’opération d’infiltration sera exposée au juge dans les prochains jours, après quoi elle devra décider si les aveux obtenus dans le cadre de cette enquête sont recevables comme preuve.

L’enquêteur principal de l’affaire, David Gionet, a déclaré que le personnel de l’hôpital a décrit les blessures de la petite victime comme comparables à un accident à grande vitesse ou à une chute de dix étages.

La jeune fille est décédée une semaine après son admission à l’hôpital.

Des écrans ont été installés dans la salle d’audience en prévision des témoignages d’agents infiltrés dont l’identité est protégée.

Un traducteur espagnol est également présent pour traduire les audiences de l’accusé d’origine colombienne.

Plus de détails à venir.

 
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