plus de dix jours après l’effondrement de sept balcons à Antibes, des habitants sont rentrés chez eux

plus de dix jours après l’effondrement de sept balcons à Antibes, des habitants sont rentrés chez eux
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Enfin une bonne nouvelle. Vendredi 26 avril, la mairie d’Antibes a décidé de lever partiellement l’ordre de sécurité émis le lundi 15 du même mois, suite à l’effondrement de sept balcons.

La veille, dans la soirée, les habitants de l’immeuble Bégonia, inclus dans la résidence Le Vauban située chemin du Puy, avaient entendu un bruit s’apparentant à une explosion, continu et crescendo.

« J’ai vite compris ce qui se passait. Nous avons reconnu le bruit de quelque chose qui s’effondre”, a déclaré Sonia, une heure après l’accident. Sous leurs yeux : les sept balcons latéraux du bâtiment jonchaient alors le sol. Les climatiseurs, toujours accrochés au mur, pendaient dans les airs.

Les balcons toujours interdits

Résultat : 39 personnes ont été évacuées et huit relocalisées par la mairie, vers les espaces Fort Carré. Heureusement, aucune victime n’a été signalée. Mais depuis, les personnes concernées vivent chez leurs proches ou grâce à une solution trouvée par leur assurance.

Jusqu’à jeudi soir, date effective de la levée partielle du décret qui les empêchait de rentrer chez eux. Pourquoi partiel ? Car l’accès à tous les balcons de la résidence reste interdit, tant que tous les contrôles ne sont pas effectués et que tous les risques n’ont pas été éliminés.

Et maintenant?

Tout cela est rendu possible grâce au rapport du bureau d’études Aster BTP, qui précise que l’effondrement n’a pas causé de problèmes particuliers au niveau des sols intérieurs du bâtiment. « Aucun nouveau désordre indiquant une instabilité structurelle ne semble être apparu suite à la catastrophe »il écrit.

Le syndic, SG2P Provence Côte d’Azur, a désormais reçu l’ordre de mettre fin à tout danger imminent et notamment de faire vérifier tous les balcons par un bureau d’études agréé dans un délai de deux mois. Leur accès est donc soumis à la réalisation des travaux nécessaires et à l’accord de la mairie.

Ce qui s’est passé?

Lors de sa visite du 15 avril, Aster BTP a constaté que la rupture du balcon du septième étage a entraîné les autres avec elle. Le bureau d’études constate l’absence d’étanchéité – bien que non obligatoire – sur les balcons, la présence de traces de corrosion et d’infiltrations d’eau. À ce stade, il suppose que les cadres du balcon du dernier étage se sont rompus à cause de la corrosion.

Des reconnaissances complémentaires seront effectuées afin d’y voir plus clair. Aster BTP a également souligné que les balcons de la façade principale ont été soumis à « arrangements constructifs différents ». Bien que plus protégés des intempéries que ceux de la façade latérale, ils présentent encore des traces d’infiltrations et feront l’objet d’expertises.

D’ici peu, la façade devrait être ornée de garde-corps et d’étais temporaires. Et les riverains découvriront une nouvelle vue depuis leur salon, sans balcon.

 
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