Il ne reste que 4 % des espaces industriels disponibles à Sherbrooke

Il ne reste que 4 % des espaces industriels disponibles à Sherbrooke
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La zone industrielle de Saint-Élie, la zone industrielle Kruger Factory, les parcs industriels Fleurimont et Lennoxville, le parc Innovation ACELP de l’Université de Sherbrooke ainsi que la zone industrielle Berge-Sud de la rue Roy affichent complet. Le Parc industriel régional (264 975 m²), le Technoparc (24 410 m²), le Parc scientifique de Sherbrooke (124 418 m²), le Parc industriel Gene H. Kruger (43 274 m²) et le Parc industriel de Deauville (41 618 m²) se partagent la superficie restante. .

Difficile pour Christelle Lefèvre, conseillère du district de Saint-Élie et présidente de la Commission de développement économique, de chiffrer le nombre d’entreprises qui peuvent être accueillies à Sherbrooke.

« Nous avons les surfaces, mais selon les besoins, cela peut être 8,10,12 ou 15 terrains. Ils ne sont pas encore aisés. La densification et l’économie circulaire peuvent jouer un rôle. Deux entreprises liées dans leur chaîne de valeur pourraient aller sur le même terrain.

Terrain indésirable

La galerie a rapporté en septembre 2022 qu’il restait huit terrains invendus dans le parc industriel régional, trois terrains à Brompton et deux ou trois terrains disponibles dans le parc scientifique. Sylvain Durocher, alors directeur général de Sherbrooke Innopole, indiquait à l’époque que la Ville vendait, année après année, entre six et huit lots.

Mais 18 mois plus tard, à peu près le même nombre de lots sont toujours vacants.

«Nous avons un terrain en pente qui n’est pas toujours idéal topographiquement», reconnaît Mme Lefèvre. Nous avons encore des terrains disponibles, mais nous devons aussi répondre à leurs critères.

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Christelle Lefèvre, conseillère municipale du district de Saint-Élie

( Picard/Archives La Tribune)

Quelques possibilités d’extension

Christelle Lefèvre indique que la Ville explore quelques avenues pour multiplier les possibilités de développement industriel, notamment sur le chemin Godin qui n’est pas encore desservi par les services d’eau et d’aqueduc.

« Je travaille dur pour débloquer la situation car les entreprises là-bas sont prêtes à investir pour avoir les services. Cela fait un an que je pousse, mais c’est long. Nous avons déjà des commerces donc c’est même un problème de sécurité. Nous ne craignons pas une catastrophe, mais ce n’est pas l’idéal.»

Un des endroits où la Ville de Sherbrooke pourrait chercher des terrains industriels supplémentaires se trouve au bout de la rue Hector-Brien. Cependant, la présence d’un environnement humide complique les décisions à prendre.

«On a des scénarios qui parviennent à conserver les espaces naturels tout en finissant la rue», souligne Mme Lefèvre. Nous ne voulons pas toucher aux zones humides, ce qui entraîne une perte, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus de possibilités.»

Les 360 hectares disponibles autour de l’aéroport de Cookshire-Eaton pourraient également être utilisés pour implanter des entreprises, mais le terrain est majoritairement boisé. La zone bordant l’aéroport pourrait également être utilisée si Sherbrooke était désignée comme emplacement de l’imposante usine Flying Whales.

Le parc d’affaires de Saint-Élie pourra enfin accueillir de l’industrie légère.

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La densification des zones industrielles figure en tête de liste des solutions pour remédier au manque de foncier. (Maxime Picard/Archives La Tribune)

Un nouveau parc industriel ?

Face à la précarité de l’espace disponible, la question d’un nouveau parc industriel se pose. Il ne s’agit toutefois pas d’une solution à court ou même moyen terme pour la Ville.

«Je ne sais pas où on le mettrait», avoue Mme Lefèvre. Il y a une densification à faire en premier. Nous sommes limités parce que Sherbrooke est le résultat de villes qui ont fusionné. Nous avons des centres résidentiels presque partout.

La ceinture verte, ou les terres agricoles entourant le périmètre urbain de la ville, est souvent évoquée comme lieu d’implantation potentielle d’un nouveau parc. Mais Christelle Lefèvre est catégorique.

« Nous ne voulons pas y toucher », résume-t-elle.

 
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