THE400 Mini prouve qu’Atari doit commencer à regarder au-delà de son héritage 8 bits – Actualités – .

Contrairement à la gamme ST apparue plus tard, les ordinateurs 8 bits de la marque trois bandes auront toutes les difficultés à s’imposer sur un marché français largement dominé d’abord par l’essor fulgurant des terminaux Minitel, le reste du gâteau étant grossièrement partagé. par d’autres grands acteurs de l’informatique comme la TI-99, la Sinclair ZX81 et l’Oric 1. Une constante est néanmoins commune à ces modèles dominants : un ticket d’entrée à la portée du consommateur moyen. Un avantage de prix qui faisait largement défaut aux Atari 400 et 800, dont le prix de vente pouvait monter respectivement jusqu’à 2000 et 3500 francs, avec des stocks maintenus au plus bas pour ne pas concurrencer le succès du modèle purement 2600. espiègle. Un désaveu peut-être injuste porté sur un catalogue de titres respectable, mais compréhensible compte tenu du positionnement étrange de la machine. Une version 400 destinée aux utilisateurs plus occasionnels et aux enfants, puis un modèle 800 pour les costumes-cravates ; l’idée est louable, mais dans un marché aussi dispersé, il est difficile de trouver une place durable. D’autant que le Commodore 64 donne déjà une réelle concurrence au même moment aux Etats-Unis – et que le public français a déjà largement jeté son dévolu sur des modèles moins innovants, certes, mais bien moins chers.

Pris comme tel, le THE400 mini répond aux spécifications classiques que l’on peut attendre d’un vélo de ce type ; une tâche grandement facilitée par le recyclage presque identique de l’interface utilisateur de l’A500 Mini, la précédente tentative de Retro Games en la matière. Son fonctionnement est d’ailleurs similaire à celui de la Mini sortie en 2022 – à savoir celui d’ouvrir sa compatibilité logicielle avec les jeux embarqués sur stockage externe. Nous laisserons les lecteurs trouver eux-mêmes les bons fichiers .atr sur le Web ; enfin, jusqu’au premier résultat de leur moteur de recherche préféré, ces titres comptant parmi les plus accessibles au grand public par leur statut deabandonner le logiciel. Une approche sensiblement différente de son concurrent japonais qui devrait en soi constituer un argument relativement intéressant pour les joueurs souhaitant explorer une partie de l’histoire du jeu vidéo rarement mise en avant.

Rétro mais un peu trop

Mais OMS Voudriez-vous exactement vous aventurer dans cette partie de l’histoire d’Atari ? Limité au catalogue des machines Atari 8 bits jusqu’au 5200, THE400 affiche une liste de 25 jeux (ni les moins généreux ni les plus avares) qui conserve une cohérence historique relativement honorable. Parmi les conversions arcade passables de Centipede ou Missile Command, on retrouve des classiques toujours impressionnants par leur ambition. Le monde ouvert de Les Sept Cités d’Or, simulation du commerce maritime à grande échelle, est encore impressionnante aujourd’hui ; Crystal Castles (rien à voir avec le duo canadien) reste un jeu de plateforme isométrique aux idées intelligentes. Mais pour le reste, OMS seriez-vous prêt à vous lancer dans une partie de MULE à plusieurs avec ces joysticks d’un autre âge ?

C’est peut-être l’autre gros problème du THE400 : son zèle pour la fidélité s’applique à ses joysticks, absolument horribles comme le veut la tradition, mais pas au vélo lui-même et à son clavier factice. Non pas que le clavier à membrane soit indispensable – ni même recommandé en 2024 – pour profiter de la ludothèque, mais il est amusant de constater que l’un des atouts majeurs de la gamme 8 bits d’Atari est ici réduit au statut de simple petit esthétique. commodité. Enfin, il aurait peut-être été plus intéressant pour Retro Games de reprendre le concept d’une réplique grandeur nature (comme le The C64) pour l’Atari 800… Au risque de voir le prix passer du simple au triple et de couper une partie du le public cible de se concentrer sur quelques passionnés à la gâchette facile. Il est possible de connecter un clavier USB-A au THE40 Mini ; mais quitte à jouer la carte du authenticité, autant tout mettre en œuvre. D’autant que l’interpréteur BASIC est inclus d’emblée, comble du nerdisme, pour pouvoir s’adonner à la programmation vieux.

Pris en sandwich entre un 2600+ au concept bien plus intéressant et les rééditions façon Atari 50, le THE400 n’est finalement qu’un Mini de plus dans un marché déjà saturé de ces petits matériels. L’approche logicielle plus souple que la concurrence aurait pu en faire une réplique de choix pour les amateurs de la gamme 8 bits, mais son manque d’authenticité tactile l’empêche de surmonter son statut de gadget trop cher. Surtout quand son catalogue abandonner le logiciel est déjà jouable gratuitement en ligne : est-il vraiment nécessaire de jouer sur un HDMI 55 pouces pour profiter pleinement de Star Raider2 ? D’une manière plus large, n’est-il pas temps pour la marque Atari de regarder au-delà de son héritage 8 bits et d’explorer les parties les plus sombres de son histoire ? Celle qui a suivi la chute de son hégémonie dans les arcades, ces longues années en quête d’identité ; Atari 50 nous avait déjà donné un (trop rare) aperçu des meilleurs titres des consoles Jaguar et Lynx, et il est grand temps de voir plus de place accordée à ces échecs semi-commerciaux ; surtout à l’heure où même les croûtes les plus douteuses ont droit à Definitive Edition. Le début de l’initiative a déjà été lancé sur Steam et GOG avec la série Atari Presents, reste désormais à découvrir jusqu’où son PDG Wade Rosen est prêt à aller.

 
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