Assassin’s Creed Hexe veut montrer qu’il existe une autre voie que le monde ouvert – Actualités – .

En fait, nous en savons très peu sur ce sujet Nom de code Assassin’s Creed Hexe, sauf qu’il se concentrera sur les chasses aux sorcières qui eurent lieu au cours du XVIe siècle au sein du Saint Empire romain germanique. Toute la question est de savoir si l’éternelle formule inhérente à la licence Assassin’s Creed sera au rendez-vous, et les dernières rumeurs du site Insider Gaming semblent indiquer le contraire. Tom Henderson étant un habitué des petits secrets d’Ubisoft, on peut accorder un peu de crédit à ces rumeurs, surtout lorsqu’elles permettent de théoriser les contours de cette stratégie de diversification et d’expérimentation mise en branle.

Assassin’s Creed vers l’infini et au-delà

C’est un sujet que nous avions déjà partiellement abordé avec le cas de Prince of Persia, qu’Ubisoft redynamise en proposant des projets de genres et d’ambiances très différents. L’éditeur profite de la baisse de popularité de la licence pour se ménager une plus grande marge de manœuvre créative, ce qui n’est (a priori) pas forcément possible dans le cas d’Assassin’s Creed, ses enjeux économiques étant bien plus concrets, avec une licence qui libère un nouveau jeu chaque année et représente souvent (voire systématiquement) le best-seller de l’éditeur. Malgré cela, la lassitude du monde ouvert se fait sentir depuis plusieurs années maintenant et un besoin de renouveau semble presque évident. Une décision pas facile dans le monde de l’AAA, où l’on préférerait miser sur un cheval capable de rentabiliser d’énormes coûts de production. A noter néanmoins qu’avec Assassin’s Creed Mirage, Ubisoft proposait un petit détour en douceur par rapport à la formule établie dans les trois jeux précédents, mais ce dernier était plutôt présenté comme un retour aux sources de la licence. Un parti pris joyeusement régressif donc, mais pas vraiment une prise de risque ni un nouveau départ audacieux.

C’est néanmoins une décision qui ne date pas d’hier chez Ubisoft et qui se concrétisera avec le toujours aussi énigmatique Assassin’s Creed Infinity. Ce dernier est censé servir de HUB avec une interface similaire à l’animus dont le but est de connecter toutes les productions d’Assassin’s Creed, avec Red et Maléfice comme les premières pierres. Marc-Alexis Côté, le directeur du projet, déclarait à l’IGN en 2022 : « Ce que je peux confirmer, c’est qu’Hexe ne sera pas un RPG. Quand je dis que c’est un type de jeu différent, je veux que les gens aillent au-delà des attentes d’Origins, Odyssey et Valhalla. Ce sont des interactions avec notre conception RPG, mais Hexe et Red empruntent des chemins différents. Je pense que cette approche d’Infinity nous permet de vivre des expériences différentes, de différentes tailles également. Tout ne doit pas nécessairement être un RPG de 150 heures, pour apporter plus de diversité aux lieux que nous choisissons de visiter et à la manière dont nous présentons ces périodes. »

Rien n’est vrai tout est permis

Dans cette optique, la plupart des rumeurs présentées par InsiderGaming ne sont en fait pas surprenantes. Au-delà des évidences, comme incarner une protagoniste féminine dotée de pouvoirs, ce qui semble logique dans un jeu traitant de chasse aux sorcières, on retiendra surtout le fait qu’il s’agit d’un ” une expérience plus linéaire par rapport à ses prédécesseurs avec quelques éléments d’exploration du monde ouvert, similaires à certains des premiers jeux Assassin’s Creed. » Une phrase énigmatique très ouverte à l’interprétation mais qui, mise en perspective avec les ambitions du projet Infinity et les déclarations de Côté, semble finalement assez logique. Assassin’s Creed change et si Rouge sera toujours dans la même veine, Maléfice promet d’être un grand écart par rapport aux fondamentaux.

Assassin’s Creed est une valeur sûre qui peut vendre ou du moins éveiller la curiosité des joueurs potentiels rien que par son nom et une part essentielle d’Ubisoft dans ses résultats financiers. Une licence désormais si ancrée dans l’imaginaire collectif avec ses mécaniques essentielles fait que paradoxalement, malgré une formule peu renouvelée, la moindre idée de changement radical suffirait à créer le mécontentement auprès d’une partie de son public. Il n’y a qu’à voir certaines réactions à l’article d’Insider Gaming, qui affirme avoir vu une séquence de jeu montrant une ambiance sombre dans laquelle l’héroïne prend possession d’un chat pour faire diversion aux gardes pour s’enfuir. Cette petite description sans la moindre image a suffi à certains pour dire que c’est loin de ce qu’ils attendent d’un jeu Assassin’s Creed.

Ubisoft se retrouve donc avec une envie et un besoin de proposer des projets hors de la structure traditionnelle d’Assassin’s Creed, tout en prenant le risque que ces projets n’aient Assassin’s Creed que de nom. La question se pose alors de savoir ce qui fait un jeu Assassin’s Creed. Est-ce le combat entre assassins et templiers ? Utiliser une lame secrète ? La présence de tours dans un monde ouvert pour révéler la carte avec des actes de foi à descendre ? C’est peut-être sur ce point queAssassin’s Creed Infinity prendra tout son sens, dans sa capacité à unifier sous une même bannière des expériences diamétralement différentes tout en gardant l’ensemble cohérent et en réussissant à faire assimiler au public qu’un jeu linéaire où l’on incarne une sorcière dotée de pouvoirs et un autre où l’on incarne un assassin. au Japon peuvent coexister avec le même titre attaché à leurs couvertures.

 
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