La mission Dragonfly confirmée par la NASA – Observatoire de Paris – PSL

La mission Dragonfly confirmée par la NASA – Observatoire de Paris – PSL
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Cette récente décision de la NASA permet à la mission d’avancer dans ses prochaines étapes : de la finalisation de sa conception à sa construction, en passant par les tests de l’ensemble du véhicule spatial et des instruments embarqués.

Prévue pour décoller en juillet 2028, la mission Dragonfly a pour principal objectif scientifique d’étudier les conditions de formation des éléments chimiques constitutifs de la vie dans un environnement autre que la Terre.

Vue d’artiste d’une libellule survolant les dunes de Titan, la lune de Saturne.

© NASA/Johns Hopkins APL/Steve Gribben

L’arrivée sur Titan est prévue pour 2034. Sur place, un drone d’une demi-tonne, entamera un voyage d’une centaine de kilomètres qui le mènera de son lieu d’atterrissage, la région des dunes équatoriales, au cratère Selk, deux ans plus tard. Dans cet ancien cratère d’impact, de l’eau liquide (mélangée à de la matière organique) existerait depuis quelques centaines ou quelques milliers d’années.

L’objectif est de se rendre dans cette zone pour prélever et analyser des échantillons de sol afin de savoir s’il existait des molécules plus complexes qu’ailleurs, du fait de la présence d’eau liquide, ce qui aurait pu conduire au développement de la chimie prébiotique et notamment des acides aminés. acides.

Sur la route vers Selk Crater, de nombreux échantillons de sol seront prélevés. Dragonfly analysera la composition chimique du sol et de l’atmosphère et déterminera les propriétés de l’atmosphère et du sous-sol de Titan à l’aide de plusieurs instruments.

Parmi les instruments, le principal est le spectromètre de masse DraMS qui analysera la composition de plusieurs échantillons prélevés sur les différents sites d’atterrissage du drone.

La contribution de l’Observatoire de Paris – PSL

Le Laboratoire d’Etudes Spatiales et Instrumentation en Astrophysique participe, sous la responsabilité du Laboratoire Atmosphères & Observations Spatiales de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et le CNES, au développement du sous-ensemble DraMS – CG (Spectromètre de masse libellule et chromatographe en phase gazeuse), qui couple un spectromètre de masse à des colonnes de chromatographie pour réaliser une étude approfondie des molécules organiques présentes à la surface de Titan.

L’équipe Dragonfly/DraMS-GC du LESIA, dans l’atelier mécanique

Au premier plan (assis), de gauche à droite : Corentin Gabier et Jérôme Parisot ; au fond (debout) de gauche à droite : Didier Zéganadin, Sandrine Vinatier, Frédéric Chapron, Gaële Barbary, Claude Collin, Valérien Michel, Napoléon Nguyen-Tuong, Bruno Borgo et Cyrille Blanchard.

© Sylvain Cnudde, LESIA – Observatoire Paris-PSL

Dernière modification le 26 avril 2024

 
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